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Dr ès Sciences, Vicomte de Gribeauval, Prince du Bon Goût
(et aussi Mister Trash, le pape du hardly-listening, le punk rouge
- car Vaquette naime pas le noir - ou encore monsieur Hard-core,
appelez-le comme vous voulez), cest, en dix mots, le
« premier de la classe qui se fait virer de partout ».
Bien, cela, nous l'avons déjà abordé au niveau
"Caissière à Leclerc", aussi, pénétrons
plus profond le monde merveilleux de l'IndispensablE, et, cette
dichotomie apparente entendue, penchons-nous à présent
sur la richesse des formes qu'il a su aborder depuis sa naissance
(1969), jusqu'à son enterrement triomphal au Panthéon
(2056), en passant par la Lorraine avec ses sabots (2032).
Vaquette, c'est avant tout (j'entends dans le temps, dès
1987), des chansons, le plus souvent drolatiques et engagées,
dans la lignée directe de Perret ou des Ludwig von 88, parfois
plus noires, et pourtant, mais tu le sais déjà puisque
tu es rendu là (sans vomir ?), il n'aime pas le noir.
Vaquette, c'est ensuite des spectacles. A ce jour, trois. "The
Suce-moi-la-Bite Tour" d'abord, spectacle "rigolo-subversivo-provo-punk"
autour de ses chansons, qui connaîtra une multitude de versions
depuis les premiers concerts de 1988 avec différents groupes
de rock alternatif (amateurs), jusqu'à l'ultime "one
man show" avec un piano, une guitare, quelques jouets et, déjà,
des interludes et autres digressions, et qui s'achèvera en
1996 en apogée festif sur la scène du Stade de France
(ou du "Trou Gaulois", je ne sais pas, je ne sais plus).
Ensuite, et surtout bien sûr, "J'veux être Grand
et Beau". Hardiment novateur, formellement ambitieux, délibérément
audacieux (malgré toujours quelques interludes drolatiques
et chantés), poursuivant sa quête d'universelle détestation,
brûlant, avec Léon Bloy, "de dire, enfin, un peu
de vérité profonde au milieu de tant de mensonges
littéraires et de dramatiques rengaines", prônant,
seul, le Courage, quand chacun maquille en contraintes ses incessantes
lâchetés, l'IndispensablE revient sur scène
en 1995 (jusqu'à la dernière en avril 1999 à
la Comédie de Paris, en passant par le Festival d'Avignon
1998) avec ce cours de philosophie "trash-intello" - pour
ceux qui veulent vraiment une étiquette.
Enfin, lors du "Back dans les bars - Paris décembre
2000", impatient de remonter sur scène, de tirer les
gonzesses et de gagner du poignon tel le premier rappeur venu, il
s'offre une récréation, que nous qualifierons aussi
d'éclairage : "Un siècle et demi de chanson française
hard-core", spectacle de reprise, donc, pourtant infiniment
plus loin des Roses blanches ou de Ne me quitte pas, que des Bérus,
de Costes, de Ferré ou de Svinkels.
Récréation disais-je, car entre les deux derniers
étés du vingtième siècle (c'est un signe,
ou bien alors un effet de style attendu et relou digne d'un pigiste
à Libération), l'IndispensablE a écrit son
premier roman : "Je gagne toujours à la fin". Roman
d'aventure, roman politique, roman sur Vaquette, la fidélité,
le jeu, le courage, la liberté, et puis aussi, roman très
formel, disons littéraire, surtout pas académique,
mais étonnant, inventif, audacieux, moderne aussi, rock'n'roll
si vous vous voulez, bien loin du pur néant qu'est la littérature
contemporaine française, figée, conformiste, prétentieuse
mais sans aucune ambition, déconnectée de son temps,
de toute réalité sociale, vieille, vieille encore,
vieille surtout. Après quelques retouches, ce roman sort
- enfin ! - avant le premier Noël du vingt-et-unième
siècle (là, c'est un signe, assurément), en
exclusivité sur ce site, et en intégral (déjà,
ou bientôt) au niveau "Vaquette ".
Vaquette encore, c'est le créateur et le coordinateur de
"Un Printemps Bizarre", rassemblement national de tout
ce qui d'une façon ou d'une autre conteste une norme, qu'elle
soit artistique, politique ou sociale.
Vaquette toujours, ce sont plus de cent chroniques radios, billets
de l'actualité ignoble et de bon goût ("une minute
de haine dans un monde de brute") diffusées entre 1995
et 1999 sur (entre autre) Radio Libertaire, et que Vaquette ne s'interdit
pas de compléter à nouveau, à l'occasion de
quelque événement qui inspira son absolu et pourtant
drolatique dégoûtation.
Vaquette encore et toujours, c'est tout ce que tu ignores, et lui
aussi, et qu'il va mettre dans cette boite "surprises"
qui restera peut-être à jamais vide, mais bon, mon
maître de la toile part bientôt en vacances en Turquie,
et il vaut mieux tenir que courir, et prévenir que guérir,
et ce qui est dit est dit, et puis c'est tout.
Mais Vaquette, c'est plus encore que cela, c'est un CD live, une
cassette audio rock'n'roll, des T-shirts, des affiches, des vidéos,
le texte de "J'veux être Grand et Beau", et probablement
quelque autre merveille drolatique utile et vaquettienne en plus
que d'être vraiment pas cher, touche la qualité, et
que tu vas conséquemment - oui ! car il n'y a pas de méchant
système, il n'y a qu'une somme d'individuelles lâchetés
- à l'instant te procurer avec diligence et largesse financière,
car à quoi peut bien servir ton R.M.I., ami-camarade indigent,
si ce n'est à soutenir l'IndispensablE dans sa quête
d'indépendance face au grand capital de l'entertainment mondialiste
?
Vaquette enfin - oui ! réjouis-toi, tout cela est bientôt
fini - c'est ce fort beau site, merveilleux tu t'exclames, non ?
et qui possède bien sûr toutes les fonctionnalités
que tous les autres sites possèdent, mais eux ne possèdent
souvent que cela, et que tu attends légitimement d'un tel
outil moderne et dynamique : envoyer un mail à Vaquette ou
à ses acolytes, participer à l'un des nombreux forums
vaquettiens, t'inscrire à la liste de diffusion pour recevoir
régulièrement des nouvelles de l'IndispensablE, quelques
liens aussi, et même la possibilité d'accéder
au niveau "Vaquette" ou de retourner directement à
la page d'accueil.
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