Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,
Je suis parjure. C’est mal. Très mal. Je vous avais promis une retraite trappiste tant que mon "Crevez tous" ne serait pas achevé et ne voilà-t-il pas que je m’en échappe à peine la porte close, et ce pour la plus vile des raisons : passer à la télé – beurk ! (sans compter que, Noël approchant à grands pas, je vais bien trouver le moyen de vous faire un peu de retape d’ici là pour ma page VPC, indigence de l’underground oblige – vous êtes prévenus). Bien pire, alors que j’aurais pu taire cette infamie en espérant que mon public MerveilleuX, oui, toi, mon amour, ne regarde justement jamais (justement, car MerveilleuX – vous me suivez ?) l’infâme lucarne machiavélique du petit et du laid préférant la tourner face contre le mur en hommage à Boris Vian, oui donc, alors que j’aurais pu, dû sans doute, taire cette infamie espérant que nul d’entre vous n’en ait jamais l’écho, me voilà qui me fends (respect Bambi !) d’une Encyclique avec des jeux de mots animaliers à faire pâlir M. et Mme Vermot – Pffff ! C’est pas comme ça que tu réussiras dans la vie mon p’tit Vaquette.
Remarquez, pour être tout à fait honnête (et ce même si les plus cauteleux d’entre vous ne me croiront pas, je suis pourtant parfaitement sincère), ça n’aurait tenu qu’à moi, j’aurais passé cette péripétie sous silence car, autant une date de spectacle, la sortie d’un livre, d’un CD ou d’un DVD ou l’avancement de mon travail me semblent présenter un intérêt objectif, autant la vanité d’un passage télévisuel ne me paraît pas une actualité IndispensablE à l’avènement du Grand Mythe Vaquettien. Seulement voilà, il semblerait que certains d’entre vous, plein d’une empathie généreuse que je m’en voudrais de leur reprocher, se réjouissent que le Prince du Bon Goût puisse être reconnu dès mardi matin par sa caissière à Fauchon (oui, car je ne fréquente tout de même pas Leclerc malgré la ruine qui semble-t-il me guette), pour peu du moins qu’elle soit insomniaque et que la série de 23h sur TF1, ben, c’est un match de foot à la place. Pire, je vous livre cette sentence définitive qu’on m’a assénée cet après-midi tel un pied de biche (respect à la mère de Bambi ! – arrête Vaquette avec tes jeux de mots, là, franchement, t’es lourd) sur le crâne d’un membre de la BAC de passage aux Tarterêts et qui a achevé de me décider à vous écrire cette Bulle : "Putain, sur ma vie de ta mère, si tu nous dis rien, c’est comme si tu nous crachais dessus nous ton public de toujours maintenant que tu passes à la télé ! Franchement, bâtard, ce serait abuser !" – Je sais, il faut définitivement que j’arrête de fréquenter des punks.
Voilà, ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien, tout est dit, enfin presque puisque j’en profite pour vous faire (dans la colonne de droite) le conte des nouvelles mises à jour du site depuis la dernière Encyclique. Notez en particulier l’authentique chanson pédophile page "Surprises".
À bientôt pour de nouvelles aventures,
Crevez tous (enfin, bientôt, j'y travaille : donnez-moi tout de même encore et au moins jusqu’à l’automne prochain, je dis ça pour les plus impatients d’entre vous),
L’IndispensablE
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