Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,
Tu n’es jamais content, sais-tu ? Une encyclique trop courte ? la voici ravalée au rang vulgaire de news letter ; trop longue ? la logorrhée vaquettienne te semble indigeste à force d’être volubile - oui, non, ne dis rien, je sais (Vaquette sais tout, n’oublie jamais), tu la voudrais ni trop longue, ni trop courte, ni trop ci, ni trop cela (et ma bite dans l’cul, tu la veux comment, salope ? - pardon, je m’égare), bref, tu n’aspires qu’à la demi-mesure, au moyen, au raisonnable, au vulgaire, tu ne mérites pas l'IndispensablE, et il ne te reste qu’à t’abonner à Télérama en votant Jacques Chirac pour faire barrage au Front National.
Tout cela pour te dire que cette encyclique septième sera fournie, car il en a des choses à te narrer l'IndispensablE dans son combat entre le monde et lui, dont certaines depuis fort longtemps (les choses sont ainsi faites que, plus l’actualité du Prince du Bon Goût est brûlante, moins il a de temps pour te le faire savoir).
Son échec et son désespoir déjà, lorsque son producteur en ruine lui exhiba les play-list de son single "War in the Gulf : The Song" - "ami-camarade producteur, tu es taquin ou distrait, il n’y a rien d’annoté sur tes nombreux relevés" ; "justement…" s’écria-t-il sibyllin avant de fondre en larme - et que, dans la même journée, il souffrit ce dialogue entre un prêtre et un moribond, enfin, entre une jésuite (directrice littéraire chez Pauvert) et Vaquette, dont le plan de carrière se révélait moribond : "vous vous rendez compte que par votre seule faute, je mourrai bientôt famélique, inconnu" ; "non… c’est vous le seul responsable, vous voulez aller trop loin, en tout".
Et puis, peu après, son triomphe et sa joie lorsqu’il eut des contacts poussés avec Le Seuil, une première fois, l’excellent Jean-Bernard Pouy aussi, Denoël, encore, Le Seuil, de nouveau, et puis pas mal d’autres finalement, avant de signer définitivement au Diable Vauvert - "la vie est mon épouse, et les livres que je tire d’elle sont mes enfants", nous avoue Montherlant : devant une paternité manifestement si indigne, que vouliez-vous qu’il fisse (qu’il fist ?) le Prince du Bon Goût ? Envoyer le nain au Diable, bien sûr.
Il tient aussi à vous féliciter, l'IndispensablE, pour avoir été si nombreux à répondre "Boris Vian" à la première question posée lors de l’Encyclique Vaquettienne, Bulle N°4 (c’est piaxx@netcourrier.com qui, ayant répondu le plus promptement, a gagné le Single dédicacé "War in the Gulf"), et aussi à vous vilipender car aucun d’entre vous n’a su trouver la bonne réponse à la deuxième question (qui a dit, enfin, à un mot près : "qu’importe quelques centaines de milliers de vies humaines que Bagdad remplacera bien vite en une nuit" ?). Allez, l'IndispensablE, à jamais trop bon, et à défaut de vous offrir la solution sans aucun effort, vous donne quelques indices pour vous aiguiller : d’abord, il faut remplacer Bagdad par Paris dans la citation, ensuite, cette phrase a été proférée le soir de la bataille d’Eylau, enfin, et là tout me dit que vous allez être nombreux à deviner la réponse, l’auteur de cette phrase n’est autre qu’un empereur français qui fut précédemment général (sous un autre nom d’ailleurs) - allez ! un Single "War in the Gulf" pour le premier qui répond correctement à la question : Vaquette est impérial, non ?
Et puis, l'IndispensablE tient également à vous remercier pour avoir été, là encore, si nombreux à répondre à son appel à "l’abus de bien social" de l’Encyclique Vaquettienne, Bulle N°5. C’est à peine si au cœur d’un tel élan de gribeauvallienne solidarité, il a reçu un mail cauteleux (disons deux) l’accusant à demi-mot d’être un gourou sans scrupule manipulant des fans simples d’esprits dans le but d’atteindre gloire et fortune au risque de jeter lesdits fans en prison pour lui avoir fait quelques photocopies gratuites sur leurs lieux de travail. À un tel tissu de méfiance et de bassesse, l'IndispensablE ne pouvait que répondre longuement, avec confiance (en vous) et grandeur : sa réponse est consultable en ligne sur ce qui devrait être à terme une page dédiée à la correspondance de Vaquette - n’hésitez pas à la consulter, elle répond d’un coup d’un seul à beaucoup de questions fréquemment posées au Prince du Bon Goût, et puis aussi à avouer à Vaquette votre désir brûlant de découvrir l’intégralité de ses péripéties épistolaires (ou bien qu’en fait, vous vous en branlez complètement, et qu’il n’est nul besoin que je me cassasse le cul à mettre mes mails en ligne).
Il tient enfin à vous annoncer, l'IndispensablE (mais comment Diable font mes navrants collègues qui ne branlent rien de leurs journées à part tirer sur le bédo en jouant à la play-station, pour remplir d’infos leurs news letter ? - suis-je bête ? ils la laissent ridiculement vide entre un concert à venir, bientôt, et un autre annulé récemment), que les dix premiers chapitres de son roman en ligne ont été mis à jour, le premier en particulier, mais que chacun se rassure, il ne s’agit aucunement de censure, simplement d’améliorations de nature technique (que vous pouvez commenter d’ailleurs) : c’est promis, juré, le roman paraîtra sans AUCUNE COUPE quant aux propos que les contempteurs du Grand Mythe Vaquettien qualifieront de "hard-core", de scandaleux, voire de "fascistes" pour les plus trisomiques d’entre eux. Notez aussi, puisque nous sommes sur les nouvelles du site, qu’une surprise vous attend sur la page (bien nommée) "surprise" du niveau "Hagiographe", et également que mon merveilleux éditeur possède un forum sur lequel vous pouvez d’ores et déjà vous rendre (sans vomir) afin de pourrir la tête façon keupon, disons-le, aux lecteurs du Diable en leur annonçant l’avènement prochain du Grand Mythe Vaquettien (c’est vrai que ça va les changer de Nicolas Rey, en attendant Costes, bientôt au Diable Vauvert - ?).
Voilà, ami(e)-camarade fan, tout est dit,
À bientôt pour de nouvelles aventures,
Crevez tous, enfin, pas tout de suite quand même,
L’IndispensablE
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Vaquette va au Diable
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"Je gagne toujours à la fin" en librairie le 5 septembre 2003 au "Diable Vauvert".
"Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel" nous rappelle Milton, et puis, puisque le Diable vend son âme à Vaquette, il eût été bien fou de ne pas plonger dans ses flammes pour goûter à la gloire et au prestige si français de la littérature (mais que ne ferait pas le Prince du Bon Goût pour fourrer sauvagement Lolita Pille dans les toilettes du Flore ?). Pour ceux qui ne connaîtraient pas le Diable Vauvert, disons que c’est LA maison d’édition novatrice, alternative, rock’n’roll, mieux, celle qui, depuis quelques années, a acquis la réputation de découvrir les nouveaux talents (réputation usurpée, puisqu’elle n’avait pas même encore signé Vaquette), surtout, celle qui se veut le fer de lance du combat des "modernes" contre les "anciens", je veux dire, celle qui rêve d’envoyer Sollers, Grasset, Le Monde des Livres, d’Ormesson ou Le Seuil définitivement pourrir au fond d’une décharge de l’histoire de l’art, pardon, de l’imposture - t’inquiète Marion (Marion, c’est mon éditrice, la chef du Diable), graisse-leur le cul, Vaquette arrive avec sa batte à clou, et la mortalité géronto va augmenter sévèrement dans les immeubles cossus du quartier latin. La rentrée littéraire s’annonce donc sous les hospices, pardon, justement, une fois n’est pas coutume, sous les auspices du Grand Mythe Vaquettien - patience.
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Vaquette vous aime
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Le roman deux mois avant tout le monde + un concert "Best of" gratuit : oui ! c’est possible.
Ce soir les enfants, ce soir, c’est Noël - Vaquette, arrête de te prendre pour Wampas, t’es relou ! Oui ! Il est possible - notez, je n’ai pas dit certain - il est possible que l'IndispensablE, pour fêter sa signature au Diable et son bientôt nouveau statut de star, t’invite - là, j’ai bien dit invite - à un concert "Best of" à la fin du mois de juin. Tu pourras alors, plus de deux mois avant la plèbe orchidoclaste, te procurer en exclusivité mondiale "Je gagne toujours à la fin", imprimé sur du vrai papier, chez un vrai éditeur, avec une vraie couverture reliée, et ainsi, allongé sur la plage en feuilletant nonchalamment ton exemplaire pour quelques semaines encore hors-marché, mépriser tes navrants contemporains qui en sont encore à gloser sur le dernier Beigbeder.
Si un tel événement devait d’aventure se produire, profites-en sans faute, peut-être est-ce la dernière fois que tu pourras assister à une performance de l'IndispensablE dans une salle de moins de 4.000 places - appelons ça une soirée d’adieu (à l’underground), surtout, un cadeau aux adorateurs du Grand Mythe Vaquettien, car le Prince du Bon Goût sait trop ce qu’il vous doit, d’où il vient, oui ! il vous aime, vous qui étiez là avant la gloire, les tasses et la grosse paire de Nike.
Bien sûr, bien sûr un tel présent est loin d’être certain, mais TU peux en augmenter la probabilité en suppliant l'IndispensablE, dans son infinie bonté, de t’offrir une telle soirée collector (pas de concert si je reçois moins de 50 réponses, et puis c’est tout).
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69 refus plus tard
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Ami(e)-camarade fan, tu as suivi sur cette page et depuis près d’un an, les déboires de l'IndispensablE dans sa quête d’un éditeur dont les humbles parties génitales soient à l’égal de sa prescience en matière de postérité, éditeur qu’à force de persévérance, de pugnacité, d’obstination, d’opiniâtreté, il a finit par trouver (euh… Vaquette, ton éditeur c’est une éditrice, alors, pour ta remarque relou et macho sur ses parties génitales…). Avant cela, il a essuyé 69 refus, enfin, de façon certaine, plus de cinquante refus dont il te promet bientôt le compte, le conte aussi, sur une page dédiée de ce site. En attendant, choisis parmi un remarquable florilège, en voici deux des derniers en date, parmi les plus révélateurs.
Pauvert (pour ceux qui ont suivi toute l’histoire lors des encycliques précédentes, finalement, la réponse est "non") : "vous êtes le seul responsable de votre non-publication, vous voulez aller trop loin, en tout". Le Seuil (Stéphane Leroy) : "il y a de l’énergie, de la vitalité dans ces pages, ainsi qu’un sens de la provocation et de l’humour qui font souvent mouche. Mais j’ai eu le sentiment que le moteur de votre écriture tournait à vide à force de multiplier les postures subversives" - no comment.
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War in the Gulf : The Flop
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"L’erreur est humaine, la corriger est notre gloire".
(George Washington)
Quel échec mes amis ! (rassure-toi, adorateur du Grand Mythe Vaquettien, l'IndispensablE, bien sûr, ne s’adresse pas à toi en ces termes, d’ailleurs, probablement ne s’adresse-t-il à personne en ces termes), le merveilleux single de Vaquette "War in the Gulf : The Song", avec lequel il te prédisait pourtant sa gloire prochaine, a été envoyé partout (je veux dire à tous les médias), et n’a été diffusé nulle part (je veux dire sauf sur Radio Libertaire). Songez que l'IndispensablE n’a pas même été convié à la Grand Messe consensuelle des "artistes contre la guerre" réunis au Zénith pour chanter avec courage et engagement leur haine du méchant système. Il est vrai que sa drolatique chanson était probablement infiniment moins rebelle que le "Fuck da War" de Sergent Garcia paru en encart dans l’Humanité - et dire que l'IndispensablE va devoir attendre pour écrire "Crevez tous".
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Tu l’as manqué ? Pleure !
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Le strip-tease Chippendale et collector de l’IndispensablE au Musée de l’Érotisme puis au Gala de l’Union Pacifiste était merveilleux. Tu l’as manqué ? Pleure ! (photos et vidéo bientôt, enfin, un jour, sur site, exclusivement au niveau "Vaquette" bien sûr).
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Crevez tous
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Enfin… pas tout de suite quand même.
Avec tout cela, tu t’en doutes ami(e)-camarade fan, l’écriture de "Crevez tous" et les quelques mois d’isolement et de travail monomaniaque qu’elle exige, s’annonce comme une aventure obsolète à moyen terme : espérons qu’elle ne se révèlera pas tout simplement apocryphe dans un terme plus lointain. Quant à ceux qui se plaindraient d’un tel état de fait, une seule réponse - crevez tous, ou non, plutôt une autre, infiniment plus cruelle : écrivez-le vous-même.
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