Ami(e)-camarade fan,
Ne le nie pas, veux-tu ? tu l’as rêvé, Vaquette l’a fait. Oui ! L'IndispensablE bientôt Numéro 1 au "Top 50", et, la même semaine, de passage à "Apostrophe" chez Bernard Pivot : une extravagance absurde ? L'IndispensablE toute la journée en boucle sur NRJ, en couverture de Lire, des Inrockuptibles, de Libération et de Télérama : une vaine chimère ? L'IndispensablE à 20h au journal de Claire Chazal, à peine plus tard dans une Théma d’Arte juste avant un long passage chez PPDA puis chez Ardisson pour remplacer Baffy, avant de conclure sa nuit tous les premiers samedis du mois sur Canal+, ramonant furieusement Ovidie sur des dialogues de Pierre Bourdieu : un aberrant fantasme ? Non ! une réalité bientôt cruellement tangible pour les humbles parties génitales des contempteurs du Grand Mythe Vaquettien. Oui ! En un mot comme en sang (mais non point en cent mots comme un nain), Vaquette bientôt reusta, c’est possible, et il l’a fait, ou tout comme, puisqu’il ne s’agit plus à présent que d’une question de jours, que dis-je emporté par le doute et la retenue qui chaque instant m’habitent ? une question d’heures : allume ta radio, n’éteins pas ta télé, cours à ton kiosque acheter la presse, et tes yeux subjugués par tant de surnaturelle magie se dessilleront devant l’IncroyablE, non, tu ne rêves pas, ou plutôt si, ton rêve, leur cauchemar, est à présent réalité : Vaquette est partout, Vaquette est célèbre, oui ! Vaquette est reusta, et déjà sa photo s’étale au côté de Jennifer à la Une de Voici, au côté de José Bové sur celle du Monde Diplomatique, tandis que tu songes avec angoisse qu’il ne reste peut-être déjà plus aucune place pour le prochain spectacle de l'IndispensablE ("Crevez tous") au Stade de France du 14 juillet au 11 novembre 2005, et tu pleures, malgré ta joie.
Oui donc ! une encyclique pour t’annoncer la sortie d’un single vaquettien bientôt tube, et, dans la foulée, de la signature possible - pourquoi possible ? - pardon, probable, du roman de l'IndispensablE chez Pauvert. C’est cela, assieds-toi, calme-toi, abaisse ton rythme cardiaque, respire, fort, comme ça, c’est bien, encore - tu vas mieux ? Tu as bien entendu : je suis une idole et tu n’es qu’un(e) enfant, je suis une idole adulé par ses fans (un single offert AU PREMIER qui m’envoie la référence - eh oui ! Vaquette est royal, mais n’est-il pas Prince du Bon Goût ?).
Une encyclique aussi pour te donner quelques nouvelles de saison, j’entends fraîches, du si seyant site de l'IndispensablE. La parution, d’abord, du soixante-neuvième et dernier chapitre du fort beau premier roman de l'IndispensablE ayant eu lieu le 31 décembre 2002, ledit ouvrage est désormais consultable intégralement sur ce site, bien sûr exclusivement au Niveau Vaquette, la parution au niveau Hagiographe devant bientôt débuter. D’autre part, il existe désormais une page 404 vaquettienne (page erreur pour les trisomiques du web). Vous pouvez donc à présent taper n’importe quelle adresse (derrière www.vaquette.org/ bien sûr), vous resterez pourtant à jamais prisonnier du monde merveilleux de l'IndispensablE - mais je ne suis pas un numéro Vaquette ! je suis un homme libre… Enfin, suite aux récriminations amères (disons-le) de quelques-uns la page "critique des premiers lecteurs " est désormais disponible dès le Niveau Hagiographe (page Roman) - à découvrir, absolument.
Une encyclique enfin pour prier tous ceux qui, chaque jour, envoient à l'IndispensablE des pétitions, tracts et autres pamphlets contre la guerre prochaine de la Civilisation contre la Barbarie : cessez, voulez-vous ? eh quoi ! vous voulez ruiner le jeune succès naissant de mon merveilleux single par une improbable paix en Irak, dans l’espoir, bien sûr vain, d’épargner quelques centaines de milliers de vies humaines que Bagdad remplacera bien vite en une nuit ? (mieux encore, car cela est plus difficile, un single offert AUX CINQ PREMIERS qui m’enverront la référence, la réminiscence presque - eh oui ! Vaquette est définitivement impérial). De même, m’est-il désagréable de recevoir chaque jour des photos de la petite Estelle de Guermantes toujours vivante, moi qui l’ai si bien connue en ses derniers instants. Qu’espérez-vous, dites-moi ? que, pris d’un remord soudain autant que déplacé, j’aille disputer à mon chien ses derniers os qui n’ont pas définitivement achevé de se consumer dans mon poêle, pour les rendre, contrit, marri et pénitent, à ses parents mortifiés ? mieux, que je me prive de l’ultime souvenir que je conserve d’elle : sa petite culotte pleine de caca (à cause de la peur) et de sang (à cause du viol), pour l’offrir à ses géniteurs afin qu’ils s’en servent tel un mouchoir pour essuyer leurs larmes ? Tu plaisantes, j’espère - mais pour qui donc prends-tu Vaquette ?
Voilà, ami(e)-camarade fan, tout est dit,
À bientôt pour de nouvelles aventures,
Crevez tous,
L’IndispensablE
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War in the Gulf : The Song - Remix 2003
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L'IndispensablE enfin reusta.
Imagine, imagine ami(e)-camarade fan, imagine all the people brutalement d’accord avec l'IndispensablE. Imagine, imagine que pour la première et probablement la dernière fois de sa merveilleuse existence, l'IndispensablE partage une quelconque opinion avec 80% de ses navrants contemporains. Imagine, imagine qu’une de ses chansons drolatiques et de si bon goût puisse devenir demain l’hymne de tout un peuple en proie à la révolte, bientôt à la révolution. Que lui dirais-tu alors, à l'IndispensablE ? Tu lui dirais, car tu n’as pas l’âme envieuse et prête à brûler au premier succès ce que tu as la veille adoré alors qu’il croupissait au fin fond du demi-monde underground, oui ! tu lui dirais, superbe et généreux : vas-y Vaquette, profite, cours, vole et venge-nous, surfe là-dessus, deviens reusta, fous la merde un temps, nique ces loches, baise leurs chiennes, et fais péter la caillasse.
Alors l'IndispensablE, pour te complaire, certain que tu as bien raison, sortirait sous les auspices d’un producteur nécessairement vénal et pourquoi pas véreux ? un single bientôt tube, "War in the Gulf : The Song - Remix 2003", que tu peux dès à présent en exclusivité mondiale écouter dès la page d’accueil du fort beau site de l'IndispensablE (pour ceux qui possèdent Real Audio), et également retrouver en version intégrale (en Real Audio et en MP3) sur la page "chansons" du niveau Hagiographe Potentiel, tu peux même acheter sur ce site (page VPC) le premier tirage collector dédicacé par Vaquette en personne - c’est tout dire.
Seulement voilà, il va falloir aller vite pour assurer à ce tube stellaire le destin qu’il mérite, car d’ici peu la France, participant, bien qu’à reculons et contrite (vous avez déjà oublié 1991 ?), à la coalition militaire contre l’Irak, aura retourné une fois encore son costume élimé et cent fois rapiécé de nation phare de la pensée du monde, et avec elle, les médias, puis très vite l’opinion qui, jurons-le, se révèlera zélatrice d’une solution militaire définitive contre M. Hussein (qu’on appellera alors Saddam, de même que nos amis-camarades policiers tutoient les arabes durant les gardes à vue - on appelle ça l’infériorisation psychologique dans les manuels du ministère de l’intérieur…). Alors, l'IndispensablE, ses rêves de gloire et de fortune à jamais brisés, replongera brutalement dans la minorité, regagnant sa patrie solitaire dont le blason "contre tout, contre tous et tout le temps" flotte au grand vent de sa tour d’ivoire, patrie qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Aussi, avant ce jour funeste sur les terres de Gribeauval, dépêche-toi de télécharger cette chanson, de la forwarder à ton carnet d’adresse, et te gausser de chacun que tu pourras croiser et qui ignorerait jusqu’à son existence : "comment, tu ne connais pas le tube de Vaquette sur la guerre que veulent imposer les enculés de la World Company (va t’faire maître de l’univers !) à la solde des producteurs d’OGM qui souillent nos côtes avec le pétrole produit à Davos ? t’es total has been reac’, man ! tu voterais pas Le Pen par hasard ?"
Mais tu peux faire mieux encore, ami(e)-camarade fan, car si tu es en outre journaliste, programmateur radio, assistant de Thierry Ardisson ou de Pascal Sevran, ou même DJ au Queen ou aux Bains, et que tu brûles, pour des raisons professionnelles, de te procurer ce si seyant susdit single, tu peux en faire dès à présent la demande à l'IndispensablE qui transmettra ton impatience à son excellent producteur - oui ! c’est bien cela, le même qu’il insultait dans une précédente encyclique, mais Vaquette n’est-il pas prêt à tout pour la grosse caillasse ?
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Courage !
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L'IndispensablE bientôt chez Pauvert ?
Voici l’histoire, tel quel, une fois n’est pas coutume, sans ajout erroné, sans commentaire équivoque, sans sous-entendu tendancieux, sans affabulation partisane, sans insinuation malséante, sans conclusion partiale, sans l’ombre d’une mauvaise foi, sans ironie même - mais qui serait l'IndispensablE s’il ne vous surprenait pas à chaque nouvelle encyclique ?
"Recommandé" par Manon Gallet (Jean-Michel Place éditeur), Vaquette s’est rendu chez Pauvert pour remettre en main propre le manuscrit de son fort beau roman à la directrice littéraire en personne (Maren Sell), qui les a fort bien reçus (le manuscrit et l'IndispensablE). Tout cela est d’ailleurs narré avec bon goût dans la précédente encyclique.
Passées quelques semaines et ne voyant, telle sœur Anne, toujours rien venir, Vaquette s’est alors déplacé afin de s’enquérir du montant de l’avance que cette prestigieuse maison d’édition pensait lui consentir. Quelle ne fut pas alors sa surprise d’apprendre qu’une lettre de refus lui avait été adressée le matin même, et cela même alors qu’on n’eût de cesse à cet instant de l’agonir de dithyrambes (comment ça, cela n’est pas français ?), d’exprimer les plus vifs regrets quant à ce refus : "j’voudrais bien, mais j’peux point" (rappelez-vous, c’était Annie Cordy). D’ailleurs, aux questions suivantes : "est-ce que vous recevez souvent cela ?", et "est-ce que pour vous c’est de la littérature ?", les réponses furent : "oh non ! rassurez-vous, votre manuscrit est strictement exceptionnel !", puis, "rassurez-vous de nouveau, certaines pages sont des instants littéraires magnifiques !". À la question surtout : "est-ce que la censure a constitué un paramètre de votre décision ?", la réponse fut :"oui, je dois même vous avouer que ça nous arrangeait bien d’avoir des réserves sur la forme, cela nous évitait de nous retrouver face à face avec le risque que constituerait la publication d’un tel brûlot".
Jusque là, d’une façon ou d’une autre (je veux dire, que la dame convaincue de l’immensité du talent de l'IndispensablE ne le signe malgré tout pas, ou bien qu’infiniment moins convaincue, elle ne s’escrime durant de si longs instants à masquer son sentiment profond par de la politesse déplacée), cette histoire ne serait qu’une fable banale sur la lâcheté des hommes (en l’occurrence d’une femme) tout droit sortie d’un écrit misanthrope de l'IndispensablE, si elle ne s’était achevée par cette étrange conclusion : "Vous savez, l’une des raisons principales qui ont présidé à notre choix, est que, à la lecture de votre roman, nous pensions qu’il était impossible d’envisager avec un auteur si intransigeant, extrémiste, la moindre remise en question de son travail. Cette entrevue m’assure du contraire, remettez-nous un nouvel exemplaire de votre manuscrit, voulez-vous ? et revoyons-nous bientôt pour en discuter plus longuement ".
Allez va ! il ne me reste plus pour conclure qu’à vous livrer intégralement la susdite "lettre de refus" (celle envoyée avant le passage de l'IndispensablE) :
"Votre roman a retenu toute l’attention de notre comité de lecture, et a donné lieu à de vifs débats. C’était très intéressant, merci. Nous n’allons malheureusement pas pouvoir en envisager la publication pour le moment, car malgré sa richesse, sa singularité et la force de certains de vos propos, l’ensemble nous a semblé trop souvent aléatoire pour nous convaincre totalement : tour à tour aigri et candide, verbeux et profond, potache et vraiment drôle, votre manuscrit gagnerait à plus de concision, moins de détours, de pirouettes.
Cette décision, relevant de la sensibilité de la ligne éditoriale actuelle de notre comité, ne remet bien sûr nullement en cause la qualité de votre texte. C’est en vous souhaitant tous les succès auprès de l’un de nos confrères mieux apte à assurer à votre roman la carrière qu’il mérite que nous prions d’agréer… PS : N’hésitez pas, si vous le souhaitez, à nous adresser une prochaine version de votre texte".
Voilà, tout est dit. L'IndispensablE laisse chacun forger son opinion sur ses chances de signer prochainement chez Pauvert - d’ailleurs, ce site serait de facture décente, un vote du public y serait joint : Vaquette bientôt reusta, oui/non ? (tu peux pourtant voter en envoyant un mail d’encouragement à l'IndispensablE, c’est terriblement vain, mais cela fait toujours plaisir).
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Lâcheté ?
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L'IndispensablE jamais chez Denoël !
Voici l’histoire, tel quel, une fois n’est pas coutume, sans ajout erroné, sans commentaire équivoque, sans sous-entendu tendancieux, sans affabulation partisane, sans insinuation malséante, sans conclusion partiale, sans l’ombre d’une mauvaise foi, sans ironie même - mais qui serait l'IndispensablE s’il ne vous surprenait pas, deux fois, à chaque nouvelle encyclique ?
"Recommandé" par Manon Gallet (Jean-Michel Place éditeur), Vaquette s’est rendu chez Denoël pour remettre en main propre le manuscrit de son fort beau roman à la directrice littéraire en personne (Florence Robert), qui les a fort bien reçus (le manuscrit et l'IndispensablE). Tout cela est d’ailleurs narré avec bon goût dans la précédente encyclique.
Passées quelques semaines et ne voyant, telle sœur Anne, toujours rien venir, Vaquette s’est alors déplacé afin de s’enquérir du montant de l’avance que cette prestigieuse maison d’édition pensait lui consentir. Quelle ne fut pas alors sa surprise de trouver subitement la secrétaire précédemment si charmante lui répéter que Florence Robert n’était pas encore arrivée, ou bien déjà partie, et cela à plusieurs reprises. Vaquette alors, fort peu dupe des manières lâches et hypocrites de ses navrants contemporains, rentra en ses pénates gribeauvaliens y attendre la lettre de refus qu’il te livre ci-dessous :
"Votre manuscrit a retenu toute mon attention ainsi que celle du comité de lecture. Certains de nos conseillers littéraires ont été amusés par la vitalité narcissique qui émane de votre texte. D’autres, malheureusement les plus nombreux, ont estimé que l’ensemble était d’une originalité très inégale quant au style et au propos. Il nous est difficile d’en envisager la publication. Je regrette beaucoup et vous prie de recevoir… PS : Je n’ai pas le temps de recevoir les auteurs suite à la lecture d’un manuscrit".
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Révisionnisme
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L'IndispensablE assigne l’éditeur "Phébus" en justice.
Parce que, tout de même, si cela n’est pas du révisionnisme : "tout bien pesé, ce texte reste assez conventionnel, sans doute parce qu’il lui manque une écriture, un style, une voix, que sais-je : une inspiration du verbe qui fasse de ce roman un morceau unique, qui ne s’oublie pas"…
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Et puis aussi...
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Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents, un florilège de réponses des éditeurs.
Allia : "Vous voulez embrasser trop de choses à la fois, la philosophie, la littérature, la politique, le roman d’action, l’humour même : on ne peut pas parler de tout !" - pourquoi, ça ferait concurrence à tous les livres qui ne parlent de rien ? P.O.L. :"Oh ! Pardon, on l’a jeté à la poubelle" - et le chapitre 43 (ma Rangeo dans ta gueule), tu veux aussi aller le chercher dans ta poubelle ? Anne Carrière : "l’auteur est très intelligent, fou à lier, complètement paranoïaque, mais non dénué d’une certaine drôlerie : ABSOLUMENT IMPUBLIABLE" - ah bon ! parce que Beigbeder ou Sollers, c’est publiable ? Et pour finir, le Dilettante : "Vos écrits nous paraissent trop expérimentaux. Vos revendications sont légitimes mais n’entrent pas le cadre d’une écriture romanesque telle que nous l’attendons" : vas-y, balance coco, mais pas chez moi - no comment.
Quant à tous les autres, les plus nombreux, ils ne motivent jamais leur refus autrement que par un "c’est super cool ta daube man, mais ça rentre pas dans le cadre de ma collection qu’est pas top dans ton mood, mais sois nice, fais péter la caillasse, entre 5 et 9 € (ça, c’est la seule chose qui varie avec les éditeurs) pour récupérer ton manuscrit sinon c’est la poubelle dans 30 jours (eh oui ! tous, sauf quelques-uns extrêmement rares, font cela). À tous ceux-là, qui envoie des lettres types afin de ne pas se voir ridiculiser en retour par un quelconque auteur "fou à lier et complètement paranoïaque" sur son site Internet rouge, un seul commentaire : crevez tous.
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Crevez tous
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"Nous savons que vous m’adorez, que vous attendez que mon sexe se dresse pour franchir le grand pas - patience !" C’était du Gogol Ier, vous vous souvenez ? Non ? Bien. À tous ceux qui s’impatientent et qui, semaines après semaines, submergent, disons-le, l'IndispensablE sous le poids de leurs mails de requête (tu fais chier Vaquette, c’est quand ton prochain spectacle ?), à tous ceux-là, aux autres aussi, une seule réponse : l'IndispensablE y travaille, bien qu’insuffisamment pour cause de roman, de mise à jour du site Internet, de souci domestique aussi, ou de Guerre du Golfe, que sais-je ? mais pourtant a-t-il bon espoir de l’achever un jour, ou peut-être une nuit, probablement une nuit d’ailleurs, qu’il serait pourtant outrecuidant et irresponsable de t’annoncer avant l’automne : l'IndispensablE, rappelons-le, n’est pas Costes - je sais, c’est dommage (ni même d’ailleurs Jacques Attali, mais là, ça l’est moins, bien sûr) - et il se révèle incapable de produire en quinze jours un nouveau spectacle, deux films, huit CD et dix-sept procès.
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