Ami(e)-camarade fan,
Une encyclique exceptionnellement brève - enfin ! tu t’écris acrimonieux, on va pouvoir la lire ! - pour réclamer ton aide. Oui, l'IndispensablE a besoin de vous, mieux, de toi, ami(e)-camarade fan. Oh ! non point pour faire la guerre, je te rassure, encore moins l’amour (à peine, si tu es jeune et gironde, une tournante dans les caves de la cité de Joey Starr, ou au cœur du harem de Saddam Hussein en compagnie (la septième ?) de quelques militaires américains nègres terriblement bien membrés - arrête, tu m’excites), pas même pour défiler courageusement pour la paix alors que les B52 menacent au dessus de nos têtes à à peine 4.000Km d’ici. Non ! mais pour participer à un abus de bien social - que dis-je, puisque la propriété c’est du vol ? - destiné à rendre légitimement à l'IndispensablE ce que chaque jour l’exploiteur, que par un artifice sémantique tu appelles employeur, te vole alors même que tu es son égal, puisque aussi feignant, incompétent et cupide que lui, à peine plus doué pourtant pour le renoncement et l’esclavage social qu’est le salariat.
Le salon du livre s’achève le 26 mars, d’ici dix jours exactement, et, dans l’espoir (bientôt déçu ?) d’y dénicher un éditeur dont les humbles parties génitales soient à l’égal de sa prescience en matière de postérité, l'IndispensablE va s’y rendre - sans vomir ? Mais pour ce faire, il a besoin, afin d’esbaudir cette plèbe orchidoclaste par la magnificence de son génie rétif à tout négationnisme, d’une grande quantité de manuscrits, et qu’est-ce qu’un manuscrit sinon lui-même une grande quantité de photocopies ? Oui ! ami(e)-camarade fan, tu auras déjà compris, n’en doutons pas, ce que l'IndispensablE attend de ta grandeur (et accessoirement de ta photocopieuse de bureau), car tu brilles par ton esprit et ton intelligence comme le soleil d’été qui fait fondre les icebergs et consume les forêts. "Il n’y a pas de méchant système, il n’y a qu’une somme d’individuelles lâchetés", n’est-il pas ? aussi vas-tu - enfin ! - faire un acte et cliquer sur le joli texte ci à côté afin de proposer ton aide à l'IndispensablE qui t’en sera, gageons-le, éternellement reconnaissant, à moins, à moins bien sûr qu’un jour, définitivement reusta (patience, la suite de l’épopée vaquettienne au pays merveilleux de la gloire et de la grosse caillasse devrait te parvenir sous peu), il ne t’oublie entre deux putes et trois lignes de coke.
Voilà ami(e)-camarade fan, tout est dit,
Vaquette compte sur toi - mais n’aie crainte, pourtant bien moins que sur lui-même,
À bientôt pour de nouvelles aventures,
Crevez tous,
L’IndispensablE
|