Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,
Une seule question t’habite : mais qu’a donc bien pu faire l'IndispensablE depuis deux mois, date de sa dernière Encyclique aux fidèles du Grand Mythe Vaquettien ? La rumeur veut qu’on l’ait entrevu à Bègles pour son mariage avec Pascal Sevran, en Alsace dans un cimetière juif, de nuit, avec d’étranges fréquentations et une pioche à la main, à Bagdad batifolant en présence de prisonniers irakiens nus et pendus par les pieds, à Buenos Aires dealant de la coke napolitaine à Maradona, en Italie aux côtés de Cesare Battisti commettant deux meurtres au même instant à 500 km de distance, dans les couloirs de l’Élysée lors de la formation du gouvernement Raffarin III ou plus récemment à Cannes sur les marches du Palais des Festivals avec dans le dos la lettre A (bizarrement entourée d’ailleurs) du mot "négociation". Et bien, il n’en est rien, tout cela est faux, rien d’autre que des commérages erronés car l'IndispensablE n’a pas quitté ses pénates, oeuvrant depuis, chaque jour, pour l’avènement du Grand Mythe Vaquettien, et conséquemment ton plus grand bonheur, mieux, ta félicité.
Il a d’abord, dans un premier temps, déposé un dossier afin d’obtenir la bourse du Fair (émanation du ministère de la culture pour le soutien au rock’n’roll) – ne riez pas. Pour ce faire (justement), il s’est attelé à l’enregistrement et à la réalisation de ses belles chansons car les seuls mixages dont il disposait dataient de Mathusalem, ou tout comme, ce sont ceux de sa cassette sobrement éponyme "Prince du bon goût" que, pour être absolument franc avec vous, je ne peux plus écouter même en peinture et qui sont quoiqu’il en soit difficilement présentables, pour utiliser la litote (Et ne criez pas par pitié "Mais non, Vaquette, elle est super géniale ta cassette, à fond rock’n’roll !" car là je vous désavoue et vous renie à l’instant, rock’n’roll ne signifie pas nécessairement pourri, naze et immature, et puis, "avoir la rage" n’oblige pas à le crier fort et faux pour paraître sincère.)
Bref, j’ai (re)mixé quelques titres, live et "studio" (Je veux dire, à la maison, tout seul et sans public). J’en ai profité pour procéder à une légère mise à jour du texte d’introduction de Manifeste pour cracher explicitement sur le Fair et ses lauréats (Je hais l’médiocre, le moyen, le vulgaire : Dominique A, Néry, M, La Tordue, Sinclair, et tant d’autres qui n’riment pas et qui pourtant auront la bourse du Fair…), je sais, je suis IncorrigiblE, mais c’est pour ça que vous m’aimez, non ? et puis, plus sérieusement, j’ai passé l’âge des compromis (si tant est que je l’ai jamais eu) : ils me prendront comme je suis, ou pas.
De toutes ces titres (re)mixés, pour l’instant un seul est en ligne (enfin, en ligne et accessible au tout venant – il faudrait définitivement que je réalise le niveau Vaquette de ce fort beau site pour offrir de telles exclus aux plus adorateurs des adorateurs du Grand Mythe Vaquettien, c’était une digression), c’est "Le dernier des hommes (ou le grand mépris)", nouvelle version live sur la page "Chansons" de ce fort beau site. Pour le reste, il vous faudra attendre, mais finalement probablement fort peu puisque LE CD de l'IndispensablE, laconiquement et provisoirement baptisé "L'IndispensablE", CD que vous attendiez tous (Ne dites pas non, Vaquette sait, car il sait tout) avec toutes les IncontournablEs chansons du Prince du Bon Goût ainsi qu’une vidéo Divx d’un concert "Best-of" intégral, devrait sortir début juin : des nouvelles plus précises dès la prochaine Encyclique, enfin j’espère.
Ensuite, l'IndispensablE s’est attelé au texte que lui a commandé Stéphane Million pour la revue Bordel (Vaquette est tendance ces temps-ci et chacun lui commande depuis quelque temps moult textes, jusqu'à Chester pour "My Way" – les punks apprécieront.) La suite de l’histoire est narrée sous la rubrique "Mon éditeur est un enculé", je vous laisse la consulter puis vous écrier d’une voix d’une seule : Vaquette ! Tu es ridicule, deux fois. D’abord, car tu pactises tout à la fois avec l’État (en l’occurrence le Fair) et le grand capital (Flammarion et Beigbeder), ensuite, parce que traître et collabo, tu n’arrives pourtant pas à pénétrer profond leurs arcanes pour y construire sur du sur incertain une arriviste carrière, incapable que tu es de taire un instant ta gueule – j’ai dit ridicule, mais ce n’est pas assez : Vaquette, tu es pitoyable et décidément, ce n’est pas comme ça que tu réussiras dans la vie. Homme libre, toujours tu chériras l'amer.
Il a ensuite organisé son retour sur scène à Paris : Vous en rêviez, Vaquette l’a fait – "Ça y est c’est r’tipar, ça r’commence", les Svinkels ont bien raison, mais attention, car ça va être bref : 6 dates, et puis c’est tout, avec pour seule antienne, "Sois présent ou pleure." (Et puis une deuxième : je vous conseille vivement de réserver, mais bon, moi, personnellement je m’en fous, j’arriverai toujours à rentrer, je connais le mec qui est à la caisse.)
Il a, enfin, continuer à chercher des dates partout en France, avec souvent votre aide précieuse d’ailleurs, et il vous en remercie que cette recherche ait ou non porté ses fruits (L’important c’est de participer, non ? Non, vous avez raison et cette affirmation est passablement peu vaquettienne.) Résultat ? Clermont-Ferrand (ou tout comme) le 29 mai, Bruxelles le 22 juin (et peut-être Liège et Louvain dans la foulée) et Avignon le 26 juin. Ces deux dernières dates sont certaines et l'IndispensablE vous en parlera plus précisément dans une prochaine Encyclique, ainsi qu’éventuellement d’autres dates qui attendent confirmation. Une ultime fois, à tous, Vaquette adresse ce message : Si vous voulez voir "J’veux être Grand et Beau" dans votre jolie ville ou votre belle région, bougez-vous le cul pour trouver des dates à l'IndispensablE, mais attention, il y a urgence car j’arrête de tourner définitivement mon beau spectacle fin juin. Après, je cesse toute activité pour écrire – enfin ! je sais que vous l’attendez – mon nouveau spectacle "Crevez tous" que je compte bien vous présenter courant 2005 – patience !
Dernière chose, mais ce ne sera une surprise pour personne, je n’ai toujours pas répondu à mes mails en retard (le ferai-je un jour ? tel sera manifestement le feuilleton de l’été), pire, j’ai de nouveau pris du retard sur de nouveaux mails reçus : pardon et, là encore, patience (et puis aussi merci, pour cette patience).
Voilà, ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien, tout est dit,
À bientôt pour de nouvelles aventures,
Crevez tous (prochain spectacle courant 2005),
L’IndispensablE
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"J’veux être Grand et Beau" en Auvergne ? Oui ! C’est possible
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Le samedi 29 mai à 21h30
À moins d’une demi-heure de Clermont-Ferrand,
chez le Capitaine Sly (Plan d’accès en cliquant ici).
Entrée libre
Il y a deux ans (déjà !), j’avais invité le Capitaine Sly (chanteur des métaphysiquo-punk ex Brank Shme Bleu et IrremplaçablE auteur, entre autres, de "Repassez dans une heure" pour ceux qui connaissent mon CD "Un siècle et demi de chanson française hard-core") à venir chanter quelques-unes de ses compositions à Paris, à "l’Usine", dans le cadre du concert que j’avais fait pour l’exposition Lyzane Potvin. Comme le Capitaine est poli, il me rend à présent son invitation et j’aurai le plaisir, la joie, le bonheur et le transport de venir jouer "J’veux être Grand et Beau" chez lui à l’occasion de la grande fête qu’il organise pour le départ de son périple à travers la France, seul avec son âne et sa guitare (Ne riez pas, c’est absolument authentique, mieux, c’est magnifique) ponctué ça et là de concerts solos – respect Capitaine.
Une soirée privée, donc, mais à laquelle vous êtes pourtant conviés, tous, enfin, tous ceux qui veulent venir bien sûr, qui habitent à moins de 300 km de Clermont-Ferrand (si, si, il en reste, les auvergnats ne sont pas tous bougnats à Paris) et surtout qui arriveront à trouver la maison du Capitaine Sly perdu dans les bois (Prévoyez tout de même de partir quelques heures en avance, voire même la veille pour les plus prudents, ou ceux qui craignent la neige et les loups.) Mais réjouis-toi ami-camarade aventurier, le capitaine Sly t’a fait un plan d’accès ma foi finalement clair qui devrait te permettre de ne pas t’égarer excessivement dans les monts du Livradois, plan d’accès qui s’offre même le luxe d’être passablement drolatique (et que conséquemment vous pouvez lire même si vous ne comptez pas vous rendre à ce qui a vocation, disons-le, à devenir l’IncontournablE "Festival de la Vigne : Nature, culture et bon goût"). Ah ! dernière chose : méfiez-vous, l’entrée de la maison est férocement gardée par un sanglier dressé à l’attaque (si, si, je vous assure, c’est (presque) vrai).
Avant le spectacle, l’apéritif commencera dès 20h30, après, on mangera un cochon et on boira tout ce qui saoule un honnête homme tandis que DJ Niss et Selecta Zimma assureront (veugra) la fin de nuit aux platines. L’entrée est gratuite, bien sûr, mais vous pouvez apporter une bouteille, car, vous aussi, vous êtes (n’en doutons pas) polis.
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"J’veux être Grand et Beau" à Paris, les 6 dernières irrévocables : SOIS PRÉSENT OU PLEURE
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Les jeudis, vendredis et samedis
du 3 au 12 juin 2004
à 20h15 PRÉCISES,
à la Miroiterie, 88 rue de Ménilmontant (20ème, M° Gambetta ou Ménilmontant).
Entrée en libre responsabilisation (voir plus bas).
RÉSERVATION (TRÈS) VIVEMENT CONSEILLÉE.
"J’veux être Grand et Beau" est un brûlot terroriste lancé au visage d’une époque de lâches et de résignés. Vaquette porte l’essence là où est le feu. On rit avec tout, et surtout avec ce qui brûle. (Vérole, Les Cadavres)
Un manifeste intransigeant façon Nietzsche à la sauce Bérus. (Sébastien Homer, L'Humanité)
Intello provocateur, comique désespéré (comme tous les grands), son dandysme salutaire fera le bonheur de tous les révolutionnaires ratés, ou en devenir. (Jean-Marc Manach, Nova Mag)
Que dire de plus après tant, je vous le demande ? Ah si ! Que le retour de l'IndispensablE sur scène à Paris, vous en rêviez, Vaquette l’a fait, mais attention, ce sont les 6 dernières, pour de vrai (après, l'IndispensablE s’arrête pour écrire le prochain : "Crevez tous"), et, comme nous le rappelle fort justement Michel Berger : "Ce sont toujours les regrets, pas les remords qui nous rongent", alors, ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien, je ne dirai qu’un mot : plonge. Dernière chose : amis-camarades punks, soyez présents, l'IndispensablE profitera de ces 6 dernières pour enregistrer en live sa reprise des Ludwig von 88 définitivement attendue par tous pour le magnifique CD qui sortira dès la rentrée prochaine.
Entrée en libre responsabilisation : 1€ pour les indigents, 3€ pour les pauvres, 5€ pour les moyen-pauvres, 8€ pour les moyen-riches, 15€ pour les riches, un emploi fictif à l'Élysée avec jardiniers de la mairie de Paris à disposition pour les très riches.
Pour jeter un œil au flyer en avant-première et en basse définition, cliquez ici.
Pour télécharger le flyer (et éventuellement l’imprimer) en avant-première et en haute définition, cliquez là.
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Mon éditeur est un enculé
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Dialogue entre un prêtre et un moribond, enfin, entre un jésuite et Vaquette dont le plan de carrière est moribond
"Mon éditeur est un enculé", voici le titre du pamphlet de bon goût sur le monde merveilleux de l’édition française que l'IndispensablE a écrit à la demande de Stéphane Million, co-directeur de la revue (littéraire) "Bordel" publiée par Flammarion. Co-directeur, car celui qui décide au final, qui ordonne (pour peu qu’on obéisse…) n’est autre que Frédéric Beigbeder (co-directeur ET éditeur de la revue), voici sa réponse : "Je vais t'étonner, je trouve ce texte formidable. Ça défoule de lire toute la vérité sur l'édition ! [...] Je suis très favorable à ce qu'on publie ce texte si Vaquette accepte de ne pas attaquer Mérot qui est publié dans la même revue. [et dont Beigbeder est également l’éditeur, chez Flammarion… – note de l'IndispensablE] Il ne s'agit pas de censure mais de cohérence." Ben voyons. Évidemment j’ai refusé de modifier mon texte (Que ceux qui auraient pu en douter se désabonnent à l’instant de l’Encyclique aux fidèles du Grand Mythe Vaquettien, vous ne me méritez définitivement pas) et conséquemment mon texte ne paraîtra pas - sans commentaires. Ah si ! un : ce fort beau texte est en ligne, pour le consulter il suffit de cliquer ici.
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Vaquette a besoin de vous
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Enfin, n’exagérons point tout de même, disons plus sommairement que l'IndispensablE tolérerait que vous lui apportassiez votre aide afin de trouver un sens à votre existence pathétique, misérable – appelons ça de la pitié, ou mieux, de l’amour chrétien. Bon, trêve de blabla, amis-camarades parisiens, si vous voulez filer un coup de main, enfin, deux à Vaquette, vous êtes les bienvenus.
1) L'IndispensablE a des affiches et des flyers pour son spectacle de juin à la Miroiterie et cherchent des petits (ou des grands) bras musclés (ou pas) pour coller les premières et distribuer les seconds. Si cela vous tente de participer pratiquement à l’avènement du Grand Mythe Vaquettien, n’hésitez pas et contactez-moi (très vite) afin que je vous remette lesdits flyers et affiches pour que vous puissiez bosser pour ma gloire - Faignants ! Ah ! juste une remarque car Vaquette se doit d’être fidèle à sa réputation désagréable : si c’est pour prendre 50 affiches et en coller 3, ou en coller 50 chez votre boulanger et votre boucher au fin fond du 15ème arrondissement, évidemment, cela est éminemment contreproductif, le nombre d’affiches et de flyers étant passablement limité, il s’agit d’en placer, ne serait-ce qu’une dizaine, mais le plus efficacement possible (bars à musique, lieux alternatifs, salles de spectacles à programmation "assortie" au travail de l'IndispensablE…)
2) Si vous possédez un graveur de CD devant lequel vous pouvez passer des journées entières durant la première semaine de juin (pour graver au minimum une cinquantaine de CDs en quelques jours), là encore, n’hésitez pas et contactez le Prince du Bon Goût et de l’exploitation de l’homme par l’Homme pour qu’il vous explique pratiquement et doctement ce qu’il attend de vous.
Dans ces deux cas, l'IndispensablE ira même jusqu’à vous remercier, ce genre de coup de main, s’ils sont fait avec le sérieux nécessaire (désolé d’insister, mais j’en ai tant vu, si vous saviez), me sont vraiment, vraiment utiles.
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