Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,
Je sais que la plupart d’entre vous attendent ardemment deux événements majeurs : l’avènement du royaume de Raël sur la terre et la sortie du premier tome de Du champagne, un cadavre et des putes. Quant à l’un, je n’y peux mais – j’en suis contrit –, néanmoins, en ce qui concerne l’autre qui était en mon humble pouvoir de modeste auteur qui n’a jamais rencontré aucun extra-terrestre (à peine quelques putes), hosannah !, voilà !, j’ai réalisé votre désir le plus fou : je vous laisse regarder cela plus précisément dans la colonne de droite.
De notre côté (le gauche), nous allons poursuivre – brièvement – le work in progress entamé depuis la quasi-origine du projet titanesque qu’est l’écriture de ce roman. Et, pour ce faire, je vais filer un fois encore ma métaphore du fier marin à l’ouest, certain de naviguer vers les Indes, avant, grand homme héroïque qui croise le chemin glorieux de la postérité (et du prix Goncourt ?), de découvrir l’Amérique (vous me direz, après lecture, si ce premier tome vous semble digne des Caraïbes ou si je me suis échoué, à vos yeux, sur les rives d’un étang des Combrailles). Oui !, car, comme je vous le laissais entendre à la toute fin de ma précédente Encyclique, j’ai accosté, non pas encore sur la terre promise – le rêve américain est loin, tellement, tellement loin (it’s a "long, long way from home for a poor lonesome cowboy"…), et pourtant, "I'd be safe and warm, if I was in L.A" – mais sur une île accueillante "on a winter's day", à une distance d’un seul chapitre, non pas encore de la Californie "quand San Francisco se lève", mais, déjà, de la côte américaine, ce n’est pas rien – il restera ensuite à écrire la dernière partie, le retour au polar, afin, comme un genre d’hommage à Mickey Spillane, de visiter en quatrième vitesse New-York, Chicago, Las Vegas, avant d’achever triomphalement mon périple à Hollywood en ayant coincé l’assassin qui fracassa le crâne de notre héroïne avec ces mots qui tuent : "Kiss me deadly", Alice !
Mais j’ai promis d’être bref et je déroge déjà : je suis incorrigible ! Tout ça pour vous dire que je n’ai toujours pas terminé l’écriture du roman. Mais il ne me reste plus que – si l’on peut dire… – le dernier chapitre de la partie II (Changez tout !) et la partie III en totalité (le bref retour au polar qui nous livrera le nom du coupable). 300 à 600 pages peut-être, un an ou deux de travail encore, si peu après tant…
Le chapitre 10 – De l’autre côté du miroir – est donc en boîte. Formellement, c’est une fois encore autre chose. Je ne vous en dis pas plus (je vous glisse juste un lien vers une image) au risque de vous priver de l’effet de surprise, mais, disons, de façon délibérément imprécise, que le roman cède presque entièrement la place à l’essai. Au programme : la "gauche", ce qu’elle est, ce qu’elle ne devrait pas et ce qu’il lui faudrait être ; les rapports de pouvoir dans la prostitution (et à la salle de boxe de la latche : coucou, c’est nous, la flippette !, et parole !, on va casser des dents !) ; l’histoire du puritanisme depuis la dictature de Calvin jusqu’à son influence, encore aujourd’hui bien réelle, aux États-Unis ; deux portraits creusés et croisés du féminisme radical (postmarxiste) vs celui d’inspiration libertaire ; la guerre entre les deux des années 1980 à propos de la libération sexuelle ; la convergence du premier avec les puritains réactionnaires qui donne naissance à une alliance objective, précisément étayée, incontestable et généreusement financée par les "theocons" (théocratiques et ultraconservateurs) du gouvernement de George Bush (fils). Tout ça pour aboutir, outre bien sûr à la croisade contre la prostitution qui est le cœur de notre sujet, aux (vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas) "féministes anti-avortement", parce que "défendre les femmes, c’est leur éviter cette souffrance"…
Dit autrement, "You know the preacher likes the cold", mais Alice et moi – comme Rabelais ou Annie Sprinkle, les humanistes et les féministes individualistes libertaires (si tant est que ce ne soit pas bien souvent les mêmes) –, on préfère quand c’est bien chaud, alors (pour citer Vérole), on porte l’essence là où est le feu, et on leur fait leur race tous ces faux gens de gauche, à tous ces faux féministes, à tous ces vrais curés – "Stopped into a church, I got down on my knees and I pretend to pray" : "time for cake and sodomy"…
Dit encore autrement, c’est un chapitre qu’il est possible que je publie seul, en un tome à part, certainement pas pour qu’il puisse être zappé par le lecteur du roman en totalité, mais pour qu’il puisse être lu par un public un peu plus large, tant ce qui est raconté là me semble utile pour comprendre de façon moins superficielle certains débats de notre temps sans se faire manipuler par les curés cathodiques d’aujourd’hui. Disons que ce chapitre à un peu la même place dans mon roman que Français, encore un effort si vous voulez être républicains au cœur de la Philosophie dans le boudoir : indispensable à l’ouvrage en totalité, mais pouvant être publié utilement à part comme une leçon de choses moins difficile à diffuser.
Voilà pour les lettres, mais, rassurez-vous, je ne perds pas mes bonnes (?) habitudes : quelques chiffres pour conclure sur ce chapitre 10. On en est rendus, en tout, à 2.290 pages, 558.096 mots, 3.242.032 caractères, sept fois Je gagne toujours à la fin, les Misérables sont dépassés et nous en sommes à… 99,66% de Guerre et Paix. Et surtout, bientôt neuf ans de ma vie, hors du monde et si loin des humains. Ça devrait faire dix tout rond, peut-être même un peu plus, quand je poserai le point final. Je ne vous cache pas que ça commence à être salement et férocement âpre, épuisant, mais, comme me le répète tous les jours l’illustre Jean-Edern Hallier pendant que je me brosse les dents (il est sur mes carreaux de salle de bains, pile poil en face du lavabo, impossible de l’esquiver) : "Seul le courage fait la différence."
Je conclus donc par une chose importante. Vraiment très importante. Même pas pour de rire. Sérieux ! Il va falloir me laisser le temps de finir de l’écrire ce roman. La publication de ce tome a représenté quatre mois de travail à double temps plein de salarié "normal" (sans frime, réellement, j’ai bossé comme un chien H24, 7/7 – splendeurs (surtout !, je ne me plains pas) et misères (aussi, un peu) du Do it yourself). Réclamer le prochain tome dans six mois (et j’ai compris que beaucoup d’entre vous allez le faire – à moins que vous n’ayez trouvé ce premier tome décevant…), c’est me condamner à ne jamais m’offrir l’espace nécessaire pour me replonger en apnée dans l’écriture du dernier chapitre de la partie II, puis, idéalement, dans la foulée, achever la partie III et, par la même, le roman. Je compte donc sur votre compréhension, votre soutien, vos encouragements et… votre patience ! – vous êtes merveilleux.
À bientôt pour de nouvelles aventures – ici dans (probablement) longtemps ou très régulièrement via mon petit oiseau rouge personnel ou (pour ceux qui trouvent que je suis trop bavard, trop digressif, trop mal-pensant sur mon compte Twitter) via celui dédié exclusivement au roman,
Champagne !
L’IndispensablE
PS : Au cas où, un très bon conseil. Il est à double tranchant, casse-gueule (j’en ai conscience) et, de toute façon, vous en ferez bien ce que vous voulez. Mais je vous le donne quand même. Si certains d’entre vous, arrivés à la page 100, se disent que, C’est bon !, ça va !, j’ai compris !, c’est un polar, et, perso, je suis pas client, allez hop !, poubelle !, offrez sa chance à ce roman au moins jusqu’à la page 200 et j’ai bon espoir qu’il vous fasse changer d’avis et vous donne envie de prolonger sa lecture au-delà de la partie I qui est, délibérément, un genre de prologue, d’acte d’exposition comme on dit au théâtre (une façon de vous glisser des informations utiles pour la suite, faites-moi confiance), conçu comme un jeu, un clin d’œil aux poncifs du roman policier. De la même manière (pardon, j’anticipe), le tome II sera encore autre chose, et, pareil, le tome III sera lui aussi radicalement différent, etc. Vous êtes prévenus au besoin.
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Le tome I est en vente !
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Le premier tome de "Du champagne, un cadavre et des putes" est en passe de paraître ! Il est disponible sur la page VPC (Vaquette par correspondance). Il est beau ! Il fait pile-poil 400 pages. Et il coûte 20 euros.
Si d’aventure vous ne connaissez pas par cœur les dates de toutes les fêtes à souhaiter, précipitez-vous sur un calendrier, regardez précisément le jour – et même la nuit – du dimanche 16 décembre prochain, oui, oui…, vous avez bien lu : il s’agit sans le moindre commencement de doute de la Sainte-Alice ! Accordez-moi que je ne pouvais pas faire moins, pour célébrer mon héroïne, que de publier le premier tome de ses épiques – et résilientes, et agentives, et excentriques – aventures précisément en ce jour qui résonne de son nom.
Bref, vous l’attendiez avec impatience – ne dites pas non : un peu de respect pour l’esprit de paix et d’amour de Noël ! –, Du poignon productions l’a fait ! Champagne !
À l’instant où je vous écris, ce tome I n’est encore qu’un fichier (enfin…, deux : un en couleur pour la couverture et un en noir et blanc pour les pages intérieures – vous savez tout) qui attend impatiemment sur le serveur de notre imprimeur d’être pris en charge par d’énormes rotatives qui transformeront ces centaines de milliers de caractères, des tonnes de papiers et des mètres cubes d’encre en l’édition collector de cet impérissable roman qui flétrira – comme une fleur de lys marquée à même la peau au fer rouge – notre époque coupable, et que la postérité littéraire sera incapable de jamais effacer. Et en plus, c’est – comme toujours avec nos productions – un bel objet qu’on vous a fabriqué !, et qui sera, cerise sur les ris de veau aux morilles, accompagné d’un seyant marque-pages (on s’est pas foutus de votre gueule, faites-nous confiance !).
Tout ça pour vous dire que les ventes sont ouvertes et que le roman sera envoyé à ses heureux acheteurs dès la sortie des presses, j’espère (et je crois, si l’imprimeur tient ses délais), d’ici deux ou trois jours, soit avant même la date officielle de la Sainte-Alice. Vous devriez donc – sauf pour ceux, nombreux parmi vous, qui habitent en Chine – le recevoir pour le glisser sous le sapin la veille de Noël. J’ajoute que les envois seront expédiés strictement dans l’ordre de passage des commandes : ne traînez donc pas.
Je précise encore deux choses.
D’abord, qu’un exemplaire du roman par commande sera dédicacé au prénom de l’acheteur. Si vous souhaitez d’autres dédicaces, ou à un autre prénom, ou pas de dédicace, etc., précisez-le avec la commande (= "Ajout ou digression" lors du paiement en ligne ou mailto vaquette@vaquette.org). Et, comme toujours, plus vous me direz de choses sur vous, plus la dédicace pourra être personnalisée.
Ensuite, que je ne procéderai à (presque…) aucun "SP" (service de presse), les envois gratuits qu’il est d’usage de faire parvenir à tous les professionnels, journalistes et autres "gens importants"… : ceux qui considèrent avoir droit à ce privilège (et qui souhaitent découvrir ce Tome I) devront donc l’acheter comme de vulgaires "cochons de payants", ou attendre patiemment (promis !, je donnerai vos noms à l’attaché(e) de presse) sa publication chez Galligraseuil (ce soir (enfin…, en 2019 ou 2020) (ou jamais !)). Vous êtes prévenus, et mon Alice m’approuve, elle qui sait parfaitement bien que, dans la prostitution comme dans nos beaux métiers des arts et du spectacle, il est impératif de préserver le sens du désir et que, pour cela, il ne faut jamais rien offrir afin de conserver inaltérable notre valeur aux yeux des clients qui se doivent, eux, de rester en chien : "Quand mon livre sera publié, commandante !, je ne l’offrirai à personne, absolument personne, pas à même pas à toi ! Il n’y a rien de plus pathétique au monde que des wannabes qui supplient leur entourage de jeter un œil ou une oreille à leur autoproduction afin qu’il puissent mettre en scène leur ego !" (Je t’aime, mon Alice !) (Ben ouais ! Une timp, c’est pas éponger gratuit les ralloufs à la chaîne !, c’est, tu payes d’abord, et ensuite, juste tu fais ça vite, le temps, c’est de la maille ou bien !)
Voilà, je vous ai dit l’essentiel, je crois (la suite est juste en-dessous), je vous laisse donc vous précipiter sur la page Vaquette par correspondance : champagne !
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Un t-shirt et des promos !
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Mais ce n’est pas tout !, en plus du tome I du roman, on vous propose un nouveau et ô combien seyant et drolatique t-shirt, ainsi que des promos, ou des soutiens (je vous laisse choisir votre motivation la moins inavouable), façon champagne !
"Heureusement que j'ai plus la classe quand je nique que quand je porte ce tee-shirt." Lorsque j’ai réalisé, il y a quelques temps, ce visuel pour le nouveau tee-shirt (donc) (vous pouvez cliquer sur ce lien pour le contempler porté par un mannequin que ça fait rire), vous avez été très nombreux à me féliciter et à jurer, la main sur la poitrine (ou le bas-ventre), que, nous !, on craint dégun !, t’inquiète, le Vaquette !, on va assumer et le porter en ville, sur la plage et même au boulot (ou à Pôle emploi), rien à branler, trop la classe ! Alors, voilà, on va voir si vous n’avez que de la bouche (et si, nous, on ne se retrouve pas avec un camion plein d’invendus en pleurant sur notre sens du commerce pitoyable) (ma maman vient de m’envoyer un mail après avoir regardé le modèle sur Twitter (je vous jure que c’est vrai !, à l’instant !) pour me dire qu’elle passait son tour et que, Crevez tous, OK, elle assume, mais se promener avec ça dans les rues de sa petite ville, je crois que ça va pas être possible)…
Je précise juste que, comme toujours, la qualité est au rendez-vous, la fabrication et l’impression sont françaises, qu’il est 100% en coton et qu’il est disponible en tailles S, M, L, XL et XXL pour les super-costauds. Alors, vas-y !, fais pas ton racho ou bien !, prends-le mon tee-shirt, 15 euros, parole, c’est cadeau, mon zincou ! (Putain ! J’hallucine ! Fais pas ton bâtard ! Pense à mon camion d’invendus !)
Mais ce n’est pas tout, car on vous propose également des – appelez ça comme vous voulez, au choix – promos ou soutiens. Histoire d’offrir le roman à tout plein de gens pour faire découvrir mon travail (ou faire chier ceux que vous n’aimez pas en leur offrant un cadeau qu’ils vont détester, ou jouer au Petit Poucet en oubliant l’air de rien des livres sur des bancs ou au fond de bars à lecture, etc.). Je vous ai fait ça (vous comprendrez mieux en lisant ce premier tome) façon champagne :
Promo/Soutien "Jean-François Camus, cuvée prestige" : 2 romans + 1 T-shirt pour 50 euros au lieu de 55.
Promo/Soutien "Mumm Cordon rouge" : 5 romans + 1 T-shirt pour 100 euros au lieu de 120 (le T-shirt est donc offert, avec, en prime (voir plus bas), les frais de port également en cadeau).
Promo/Soutien "Cristal Roederer 1979" (pour les esthètes munificents et fous) : 11 romans + 2 T-shirts pour 200 euros au lieu de 255 (soit, un roman, les 2 tee-shirts et les frais de port offerts) ! J’ajoute que l’interface en ligne ne permet pas de remplir le panier avec deux tailles de t-shirts différentes, mais, bien évidemment, vous pouvez choisir tout ce qu’il vous plaira (y compris, soyons fous !, un autre modèle de tee-shirt ou un roman supplémentaire, etc.) en me le précisant avec la commande (= "Ajout ou digression" au moment du paiement) ou directement par mail : vaquette@vaquette.org comme toujours.
Trois dernières choses pour être parfaitement transparent.
Il y a simplement dix ans, un timbre pour un envoi inférieur à 250 grammes coûtait 1,57 euros. Aujourd’hui, il revient à… 3,04 euros ! Une folie ! Je suis certain qu’en conséquence, vous comprendrez tous sans peine que j’ai augmenté les frais de port de 3 à 5 euros (prix fixe quel que soit le poids et le pays de destination, y compris la Belgique, la Suisse, le Québec ou la Chine).
Mais, pour la peine (Oh merci ! Merci !), j’ai ajouté un franco pour vous inciter à refiler encore plus de caillasse à Du poignon productions (qu’est-ce que suis trop malin !) : à partir de 100 euros, les frais d’envoi sont désormais offerts !
Enfin, le nouveau tee-shirt est à 15 euros. Je n’avais jamais augmenté mes prix depuis toutes ces années. Là encore, je suis certain que vous trouverez tous que ce tarif reste très raisonnable.
Voilà, là !, pour le coup, je crois que je vous ai tout dit. Je vous laisse donc vous précipiter sur la page Vaquette par correspondance pour remplir à ras bord votre e-caddie afin de m’offrir le luxe de terminer d’écrire mon roman en buvant de la Romanée-Conti plutôt que des larmes du Christ.
Champagne !
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