Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,
Vive Le Pen !
Oui, parce que cette colonne de gauche (qui pour la peine va passer très à droite – quoique…) qui depuis des années maintenant me permet – peut-être pour vous mais assurément pour ma postérité –, de paver l’épique aventure de l’écriture de mon "Du champagne, un cadavre et des putes" de works in progress, comme d’autres, beaucoup mieux payés il est vrai, prennent des selfies avec le maillot de leur nouvelle équipe à chaque transfert qui les rapproche un peu plus de leur club de cœur (vous avez remarqué, je parle beaucoup de foot depuis quelques temps), cette colonne de gauche passée à l’ennemi, disais-je, ne va pas un traître instant évoquer l’écriture de mon prochain grand roman : l’habitude tue la répétition (c’est un raccourci qui n’est pas tout à fait faux d’ailleurs, encore que, c’est lu à l’envers que l’aphorisme se révélerait parfaitement juste) (je sens que je suis parti pour vous écrire encore plus n’importe quoi que d’habitude : vous êtes prévenus, lisez en priorité la colonne de droite – les choses sérieuses sont toujours à droite…). Depuis trois mois, je me suis en effet (re)transformé en auteur, éditeur, webmaster, attaché de presse, opérateur chez Amazon (beaucoup !), faiseur de dédicaces (beaucoup aussi, par voie de conséquence) et même, de nouveau, bouffon sur scène mercredi prochain. Conséquemment, j’ai abandonné mes magnifiques Alice et Lawrence (bah !, ils sont cachés sous la couette d’un grand hôtel quelque part dans un endroit magique et je suis certain que cette intimité et cette tranquillité leur convient parfaitement) jusqu’à – dead-line non négociable – début mai : après, je replonge à corps et cœur perdus pour la (ou les, qui sait ?, je ne vais tout de même pas vous raconter la fin…) conduire vers la mort. Nul work in progress donc ici, c’est acquis, je vais conséquemment meubler cette colonne comme je peux – c’est un métier difficile, auteur.
Vive Le Pen !
La bière et la baston, je ne promets rien, moi amateur de vin pacifiste, ce serait beaucoup mentir, mais vive Le Pen !, ah ça mais !, je pourrais presque être sérieux aujourd’hui.
C’est maintenant officiel, je veux dire, avec lettre à en-tête et terme explicitement écrit noir sur blanc : je suis IN-TER-DIT sur Radio libertaire. Sachant, qu’à moins qu’ils ne se déjugent, je ne suis pas considéré par le parti comme un "fasciste" (de toute façon, ce serait difficilement défendable même devant un tribunal militaire), la raison de cette interdiction est donc d’évidence, même si elle n’est et ne sera jamais verbalisée, que j’ai osé, rendez-vous compte !, comme quand j’étais petit à l’école, comme tant de fois dans ma vie personnelle et professionnelle (je reviendrai peut-être prochainement sur un truc dont je ne vais pas parler aujourd’hui, c’est encore un peu trop tôt pour que balance sans être sûr), parce que j’ai osé, quel grand crime !, me foutre de la gueule du chef en racontant les détails de…, je ne sais pas comment dire… la réunion qu’on avait eu, le parti ("C’est pas un parti d’abord !, c’est une fédération ! : Vachette !, vraiment, tu ne respectes rien !") et moi, pour lever ma première interdiction (je renvoie ceux qui ne verraient pas de quoi je parle aux épisodes 15 à 17 de Une histoire de censure). Qu’on se fasse virer du PC sous Staline pour un tel motif, admettons, mais dans libertaire, il ne doit y avoir que liberté et sous aucun prétexte "taire". Je sais que je suis fou mais il y a tout de même des limites, et par n’importe quel trou que je regarde cette désagréable affaire, je ne peux pas avoir tort, et eux, raison. C’est parce que je suis un sale gosse qui n’obéit à rien et qui me fout de la gueule de tout le monde, en particulier des chefs, que je me sens anarchiste, on a le droit de me trouver insupportable et très con, mais m’interdire sur cette antenne-là, je ne vois pas comment je pourrais accorder à cette décision le moindre soupçon de légitimité alors que, trente ans plus tard, je n’arrive toujours pas à comprendre comment un lycée de banlieue salement pourri (et encore, eux ne se sont jamais autoproclamés "libertaires") a pu virer son meilleur élève juste parce qu’il faisait bien innocemment le con sans respect aucun pour l’autorité.
Je passe là-dessus. Je passe aussi sur le groupuscule "anti-fa" qui est venu polluer ma page Facebook pour nous faire la morale et nous dénoncer la liste des médias "fascistes" qu’il m’était interdit de fréquenter. Je suis curieux, alors j’ai regardé la liste en question et là, pêle-mêle, mélangés sans aucune clef de lecture, j’ai trouvé des sites objectivement d’extrême droite, pas beaucoup d’ailleurs, pas mal d’autres qui surfent sur un nationalisme très tendance à cheval entre de Gaulle et Chevènement – ouais… on est loin de Pétain tout de même –, beaucoup aussi de trucs d’ultragauches bien dans la ligne et aussi sectaires qu’eux mais qui ne sont juste pas leurs copains (c’était le plus risible) et enfin, un paquet, j’imagine tous – car c’est cet ennemi-là qu’il est impératif de dénoncer ! –, de médias parfaitement libres qui ont commis le plus grand crime qui soit : ne pas répéter H24 leur minuscule propagande "anti-fa" qui se regarde le nombril pendant que le monde chaque jour respire en se moquant totalement des décisions de leur comité central. Quand on connaît le pouvoir de nuisance de ces gens, ça ne fait même plus rire. À la limite un peu peur.
Je passe à peine moins rapidement (mais je crois que, sur ça aussi, je reviendrai prochainement, je publierai le mail dont je vais parler ici, il est vraiment édifiant, peut-être politiquement (on va dire), mais surtout humainement) sur un événement qui m’a assommé et beaucoup, vraiment beaucoup blessé. J’ai reçu un mail que n’aurait renié aucun garde-chiourme dans un camp de rééducation politique maoïste de la part d’un "journaliste" (pas pro mais l’idée y est) du milieu punk que je connais depuis longtemps, pour lequel j’avais une vraie estime (je crache assez sur tout pour qu’on puisse me croire) et même de l’amitié – et je pensais la réciproque exacte – et qui, en tout état de cause, avait toujours défendu avec virulence mon travail depuis, je crois, pratiquement le début. La phrase précédente est au passé car j’ai depuis commis un crime qui me rend infréquentable. Je suis devenu chef de la police municipale de Béziers ? Non. J’ai violé un gosse ? Non. J’ai participé à une ratonnade ou à un pogrom ? Non plus. Allez ! Je vous livre sans plus de suspense mon casier judiciaire : j’ai foutu à l’arrache, de façon probablement temporaire (ce n’est jamais moi qui signe mon graphisme, chacun qui suit mon travail connaît le nom, et le talent, de Franck Garcia), la photo du cul de ma meuf en guise d’illustration de mon nouveau roman, pensez !, pour illustrer une histoire d’escorte dans un esprit polar (ce qu’était censé être le bouquin à ses débuts), le cul d’une fille en résilles, il faut vraiment être un fasciste patriarcal rétrograde (mais on lui coupera la bite, camarade-E-s !) pour avoir eu un soir sur un coin de bureau une idée à ce point nauséabonde et qui interdit désormais tout dialogue, même contradictoire, toute estime et toute affection – et bien évidemment toute promo de mon "Je ne suis pas Charlie (je suis Vaquette)", devrait-il être (ce qu’il est) un bouquin incontestablement libertaire. C’est abasourdissant. Et dégueulasse. Et, je le répète, vraiment très blessant.
Je suis merveilleux. Si ! Je vous assure. Il faut vraiment du courage et de la constance pour continuer à se dire anarchiste quand on navigue dans un milieu qui, à ce point, n’aime ni la liberté ni la déviance. Juste le politiquement correct le plus abêtissant, le plus sclérosant, comme tous les autres.
Vive Le Pen !
À propos de ma famille de pensée, j’ai écrit (dans la Conjuration de la peur) "On est passés de Charlie Hebdo à Charlie Hebdo, je veux dire d’un journal provo à (…) cette feuille consensuelle qui n’a pas eu le courage ni même l’idée de trouver son nom à elle." Je serais d’extrême droite, je pense que j’écrirais exactement la même chose en remplaçant Charlie Hebdo par Front national. Le Pen qui se fait foutre à la porte, par des arrivistes bien-pensants soumis à la dictature du politiquement correct (parce que le chemin vers le pouvoir – ou le succès dans mon métier à moi – exige d’abandonner toute conviction pour ne jurer que par l’opportunisme, et de castrer chaque mot qu’on prononce), du parti d’extrême droite qu’il a monté tout seul avec sa bite et son couteau, et pourquoi ?, parce que, dans un journal d’extrême droite, il a tenu des propos d’extrême droite – et en plus on lui fait la morale et les gros yeux parce qu’il ne sait pas se tenir, la même morale et les mêmes gros yeux que m’ont fait les "responsables" du parti anarchiste et le "journaliste" punk ou le groupuscule "anti-fa" dont je parle ici, ou celui, bis repetita, dont je ne vais pas parler aujourd’hui parce que je ne suis encore sûr de rien.
De la même façon, exactement de la même façon, ce qu’a dit hier Louis Aliot à propos de Le Pen (Le Pen le vrai – pour sa fille, on dit Marine : même son nom d’usage est une apostasie) sur le ton exclusivement du reproche, "C’est un anarchiste qui se fout de tout et qui dit ce qu'il pense", les petits chef de Radio libertaire pourraient affirmer, le mot anarchiste en moins, question d’hypocrisie, la même chose à mon égard, une fois encore, exactement pour les mêmes raisons : quand on appartient à un camp, on ferme sa gueule et on respecte l’autorité, la ligne du parti et les consignes. Bref, on obéit. Moi, je n’obéis pas. Jamais. Et lui manifestement pas beaucoup plus.
"Vive Le Pen !" Ma chanson se terminait par "Il n’y a que deux types d’hommes quels que soient les partis, ceux, trop rares, qui sont contre tout, contre tous et tout le temps, et les autres qui de bonne foi sont toujours dans le bon camp." Ou dit autrement, il y a ceux qui ont compris comment fonctionne la vie sociale, et si ce n’est parfois pas le cas à vingt ans, à trente, le travail a pratiquement toujours été fait et bien fait. Ceux-là savent parfaitement – sans même souvent en avoir conscience : le dressage ne s’adresse pas à l’intelligence – qu’on ne doit jamais dire ce qu’on pense en société mais uniquement ce que les autres sont prêts à entendre. De moins en moins de choses d’ailleurs en cette époque de castration étouffante de la parole où même le cul d’une meuf à poil provoque l’excommunication. Et puis, il y a les autres, les rares, vraiment très rares qui, malgré les années qui passent – je ne suis plus tout jeune et papy Le Pen est franchement hors d’âge, et Léon Bloy, je pense à lui, forcément, continuait à gueuler dans le désert à la fin de sa vie – ont conscience – c’est notre privilège : nous, on est bien obligés de se rendre compte de ce qu’on se prend dans la gueule – qu’ils devraient se taire mais – appelez ça de l’orgueil, de la bêtise, un suicide social, tenez !, "les censurés d’honneur", c’est une expression qui se voulait méprisante que celui "dont je ne parlerai pas aujourd’hui" m’a sortie il n’y a pas si longtemps que ça pour me faire la leçon (ça n’a pas bien marché, d’Astignac ou, dans la vraie vie, mon éditrice, le proviseur du lycée, tant d’autres, tellement d’autres, s’y sont souvent essayé, ça ne marche jamais avec moi) si ça vous chante, je m’en fous, je n’écouterai pas votre disque, déjà il est mauvais, ensuite il est rayé et enfin, je préfère de la oi! en ce moment, dans cette colonne – qui, s’ils n’y gagneront jamais rien – le pouvoir dans le cas de papy, le succès dans le mien, on a dit –, refusent du moins de perdre une certaine idée qu’ils se font de la dignité, du courage, de l’intransigeance même, de la beauté insoumise de l’âme humaine – l’anarchie, c’est avant tout une affaire d’esthétique –, de ce que doit être un homme debout qui n’obéit à rien ni personne sauf à sa conscience, à son cœur et à sa raison, qui refuse de s’agenouiller devant les convenances, qu’importe le camp, les juges, les curés, les petits chefs de parti qui les ont édictées, et qui se relève toujours le regard plein de défi malgré les coups encore et encore, le plus souvent seul sans doute – c’est difficile de faire autrement –, mais "droit dans ses pompes pointues en cuir de lézard rouge, avec ses principes, sa cohérence et son blouson" : la même conclusion ici que dans mon "Je ne suis pas Charlie (je suis Vaquette)" – je suis trop fort.
Gloire et honneur ! Vive l’anarchie ! Vive Le Pen !
Crevez tous,
L’IndispensablE
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(Mini) concert exceptionnel à Paris !
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Le mercredi 15 avril à 20h30 avec le professeur Astier et Sarclo !, au Connétable, 55 rue des Archives, gratuit !
Une fois n’est pas coutume (mais l’habitude tue l’amour et la répétition est la base de l’usure du mariage), je vais céder la plume à un autre que moi dans cette Encyclique, en l’espèce au portrait qu’a brillamment dressé le professeur Astier du prince du Bon Goût.
Mais avant cela, rapidement, deux précisions d’importance.
D’abord, parce que je vous connais, vous allez encore mythifier puis récriminer : il est donc de mon devoir de vous avertir honnêtement. Il ne s’agit pas pour moi ce soir-là de tenter une improbable expérience conceptuelle destinée à bousculer l’âme et l’esprit des spectateurs, pas plus que l’histoire de l’art d’ailleurs. Juste de fêter dans la joie, la bonne humeur et la fraternité mon anniversaire. Ce sera un "tour de chant" d’une vingtaine de minutes à la louche composé exclusivement de vieilles chansons drolatiques que je vais répéter à l’arrache (déjà que quand je travaille, c’est n’importe quoi : attendez-vous au pire). Le but de cette bagatelle de printemps (mais sans massacre) est de vous revoir, vous, mon fidèle public, mon amour – je dis ça en badinant, mais ça me fera plaisir de croiser certaines têtes connues –, et d’être en famille avec Astier, Jojo, Tristoc, Frédéric Venant, etc. que je connais depuis longtemps. J’espère que le concert en soi sera bien, je ne dis pas, mais n’allez pas y chercher autre chose. J’avais promis de vous avertir : c’est fait.
Ensuite et enfin, la salle est vraiment très petite. Le professeur n’a pas l’air trop inquiet. Il a peut-être raison, je sais que j’ai une tendance exagérée à l’optimisme, mais mon intuition me dit que tout le monde ne rentrera pas. Je vous conseille donc de ne pas arriver en retard à la one again. Vous en faites ce que vous voulez, je sais par expérience (ou par misanthropie peut-être) qu’il y en aura pour râler parce qu’ils ont attendu trop longtemps avant le début du concert et d’autres parce qu’ils n’ont rien vu, coincés dans l’escalier. Heureusement, Caro (par pitié !, ne l’embêtez pas : elle est extrêmement timide) et Tristan seront là, derrière le stand de vente du prince du Poignon, pour vous tenir compagnie : vous en avez de la chance.
Ces deux précisions effectuées, comme promis, place à présent au professeur Astier qui a dressé un portrait admirable de notre idole à tous (à vous bien sûr, mais aussi à moi : je m’aime beaucoup comme chacun le sait) :
Fils naturel de Raël, de Ron Hubbard et de Georges Marchais. Renvoyé de chez les jésuites pour apostasie infantile pour avoir à l'âge de sept ans monté une pièce pour marionnettes dont le héros était Lucifer pissant sur l'enfant Jésus et mettant le feu à l'étable.
Une coiffure de keupon satanique sculptée dans du gel béton hérisse son crâne dans lequel vrombissent les guêpes de ses pensées délétères. Un filet de barbe noire effilée comme une faucille déchire les deux versants de son visage halluciné pour se rejoindre au bout du menton en une cadenette semblable à la ficelle du saint-pourçain raide d'amidon et de gomina, longue comme la queue de serpent de Saint Jean des Évangiles. L'œil qui ribouldingue, tourneboule et vertige, comme la balle chaotique qui tressaute en dansant dans le barillet du revolver. La pupille schizo, dilatée et malsaine. Des sourcils inquiétants comme ceux de Frankenstein, la bouche fendue d'un rictus carnassier. Une voix agressive, métallique, nasale, disloquée comme une poupée Barbie sous les dents d'un pitbull, semblant jaillir des vastes haut-parleurs de Nuremberg.
Ce Belzébuth méphitique, sulfureux accoucheur de concepts dont l'obscurité vous aveugle, fait penser à un télé-évangéliste en rut, et provoque en tous lieux de furieuses allergies, genre : « L'allergie oui, mais l'allergie française. »
Il est un des derniers dépendeurs des andouilles du politiquement correct, la langue pendue comme sur la potence. Pourfendeur des bourrins de la pensée molle. Équarrisseur des bien-pensances, dégraisseur des consensus baveux, et désosseur des discours enfumés, avec sa langue scalpel, vipère, vitupératrice, il mord dans la tumeur. Il a une insolente assurance tous risques et une suffisance revendiquée, c'est aussi un poseur redondant avec sa tête à chercher les claques. Il jubile, il éructe, il ricane, il entre en transe, il hurle soudain : « Moi, j'ai pas honte, je suis un nazi ! »
Il a tout pour faire bien chier les critiques de Télérama. Vous allez le détester, il adore ça.
Flyer Jpeg ici.
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Revue de presse et avis des lecteurs
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Au programme : Meta TV, le Mague, YakaYaka !, le journal de l’Union pacifiste, la Salle 101, le Cercle des volontaires et des lecteurs merveilleux
En attendant l’article de l’Entarteur, celui dans le Ravi, dans C4 ou même dans TGV mag, et partout ailleurs, pourquoi pas ?, on verra bien, on commence par une web télé en direct.
Le jeudi 16 avril, de 21h à minuit, je serai l’invité durant trois heures – eh oui !, 21h à minuit, j’ai fait le calcul de tête, c’est utile d’avoir fait Normale sup’ – de la Libre Antenne animée par Tepa sur Meta TV. Naturellement, vous pourrez suivre l’émission en direct (et j’imagine participer) ou la regarder en différé, dans les deux cas sur le web.
Frédéric Vignale, dans le Mague, m’a gratifié d’un très bel article où il est question, finalement plus que strictement du propos du livre en lui-même, de liberté, de liberté et de liberté encore. C’est un point de vue ô combien recevable : je devrais écrire une critique d’un pamphlet de Léon Bloy, je pense que je parlerais d’abord de l’écrivain qui gueule avant de chercher à creuser des problématiques mystiques.
Poursuivons sur la liberté. Forcément il en est énormément question dans l’enthousiasmante interview que j’ai accordée à YakaYaka ! et ce n’est que justice puisque que, YakaYaka ! (Vivez libres ou allez mourir !), c’est LE site subversif tunisien de caricatures issu du Printemps arabe et je peux vous confier qu’être dignement représenté dans leur espace, ça me rend passablement fier, d’autant que l’article est illustré par le fameux chat de Willis qui pour l’occasion est devenu punk et rouge.
Le journal de l’Union pacifiste, l’article paraîtra dans le prochain numéro mais on peut déjà en lire un extrait ici : "Respect, ami-camarade Vaquette, pour la cohérence dans le rejet du mensonge et l’exemplaire lucidité sur la patrie en danger !"
La Salle 101 (interview radio) et le Cercle des volontaires (interview vidéo), on enregistre ça la semaine prochaine. Vous êtes trop forts, vous trouverez donc ça par vous-mêmes sur les sites concernés et, de mon côté, je mettrai bien sûr les liens le moment venu sur ma page actu, mon Twitter et le Facebook géré par Artémise que beaucoup d’entre vous connaissent désormais.
Mais le plus merveilleux des médias qui soit, ce sont les lecteurs naturellement. J’ai donc mis en ligne un florilège conséquent (et qui devrait continuer à se remplir, j’espère) de "retours des lecteurs" sur une page dédiée. C’est très long, vous êtes prévenus, mais ça n’est pas totalement, je crois, inintéressant. Ce serait un exercice périlleux pour moi de vous conseiller tel ou tel plutôt que d’autres, je vous laisse donc vous débrouiller avec la page en question en fonction du temps et de l’attention que vous voudrez bien lui concéder.
Pour ceux qui veulent aller à l’essentiel, disons que cette page nous apprend, petit un, que l’objet est vraiment classe et beau et que les dédicaces sont très appréciées ; petit deux, que l’on n’est finalement pas, contrairement à ce que j’ai pu affirmer à l’origine, en présence d’un brûlot, d’un texte avant tout provo mais au contraire que je tiens dans ce petit bouquin un propos très sage, presque de bon sens et surtout apaisant face aux discours d’affrontement et de choc de civilisation qu’on a beaucoup entendu à propos des attentats de janvier, et que cela rend ce livre, d’après les lecteurs assez unanimes sur ce point, "nécessaire" et même "salutaire", bref, "ton livre méritait de retarder ton roman"... ; et enfin, que les lecteurs en question – ça peut agacer certains j’ai cru comprendre, mais, pour ma part, je trouve ça exclusivement rassurant, enthousiasmant et très valorisant –, sont capables d’exposer leurs impressions de lectures – et mêmes de larges pans de leurs vies – en des pages et des pages construites, pertinentes, pas mal écrites et bien senties, tellement, tellement loin des coms habituels du web en une ligne, sept mots et douze fautes d’orthographe.
Je n’ai pas pris le temps de remercier tous les contributeurs un par un – j’espère que personne ne m’en voudra, j’ai eu vraiment beaucoup de boulot ces derniers temps –, mais, à défaut, je le fais ici le plus sincèrement du monde et j’espère que tous liront ces remerciements collectifs : je ne vous ai pas mis sur cette page juste pour la remplir mais parce que ce que vous m’avez envoyé m’a semblé intéressant. J’ajoute à titre personnel qu’on écrit un bouquin aussi pour savoir qu’il a été lu et apprécié (c’est bien naturel, je crois). Sans vos retours, qui sait ?, avant le soleil de printemps qui brille à nouveau, seul dans ma maison froide, j’aurais peut-être été chercher une corde dans la cabane de jardin et commencé à salement lorgner ma poutre maîtresse mais, ouf !, vos mails m’ont ragaillardi : un grand et sincère merci à tous ! Que ceux qui ne m’ont pas encore envoyé leur impressions de lecture n’hésitent surtout pas, j’attends ça avec impatience, vous l’aurez compris.
(Et dernière chose bien sûr, si certains officient dans un média tout à fait officiel ou très alternatif, qu’ils n’hésitent pas à me contacter pour assurer le buzz de ce petit bouquin, comment on a dit ?, ah oui !, nécessaire et même salutaire.)
"Je ne suis pas Charlie (je suis Vaquette)", en vente sur la page VPC. 12 euros. Maxi top promo : 20 euros avec le CD "Crevez tous, premier massacre".
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