Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,
Cette Encyclique sera remarquablement brève, ne me demandez pas pourquoi.
Ne me demandez pas pourquoi car sinon il me faudra bien vous répondre, moi qui suis habituellement si courtois (mais je sais très mal mentir), que j’ai présentement la tête absolument ailleurs qu’à vous écrire. Et si vous insistez – car vous ne l’êtes guère (courtois), vous – pour savoir quel est cet ailleurs vers lequel mon esprit vagabonde, il me faudra bien alors vous avouer que c’est la Bretagne qui possède, outre des chats poreux (ainsi que d’autres obèses souffrant de gynécomastie, sans oublier des fourbes rochers attaquant cruellement les nageurs imprudents), de très jolies jeunes filles à l’âme enchanteresse, et, comme ça ne vous suffira pas, je vous connais – ne parlons plus d’absence de courtoisie en l’espèce, mais bien de goujaterie, je ne vous félicite pas –, j’en serai réduit devant votre insistance à diffuser sur Youporn quelques vidéos qui vous signifieront une fois encore que nous ne sommes pas du même monde – car la rousse, elle fait vraiment tout – et cette Bulle quarante-et-unième va devenir terriblement déplacée, convenez-en.
Cette Encyclique sera donc remarquablement brève, et puis c’est tout.
L’essentiel est comme toujours dans la colonne de droite : une ultime date à Paris (avant liquidation cet hiver) et puis ensuite je ferme boutique pendant l’été – la Bavière y est jolie dit-on et "quand tu aimes il faut partir" (et puis, le monde est tel qu’il est – trop peu pour moi – nous assène Vaquette, car vous êtes, pour la plupart, incapables de tout quitter pour un joli sourire – moi si). Cela étant, avant de suivre les bon conseils de Blaise Cendrars, je vous réaliserai tout de même, du moins très probablement (moi aussi, je me connais), le DVD de mon premier massacre en compagnie de Tonton Drake aka Fabien Legeron avant de vous revenir à l’automne pour une nouvelle série de représentations jusqu’à fin 2009 puis de vous écrire mon prochain spectacle qui semble se diriger de plus en plus vers un conte de fées (un rien radical tout de même, je le crains et vous rassure) sous forme de comédie musicale – à suivre.
Et puis, l’essentiel exposé, voici donc l’accessoire. Si je n’ai guère la tête à écrire cette Encyclique, je ne l’ai pas du tout, vous le comprendrez avec grâce, à répondre à mes mails et la boîte "urgentissime" qui eût dû me permettre de conserver aux yeux de chacun ma réputation de sérieux se trouve à présent encombrée de 118 messages (c’est le chiffre exact à cette heure) et tout ceci devient terriblement ridicule : pardon à tous, j’essayerai de faire (comme toujours) pour le mieux mais je ne vous promets pas de vous répondre. Vous me pardonnez ? Oui ? Merci ! Vous êtes MerveilleuX.
À bientôt, tous, sur scène, à Paris d’ici quelques jours ou un peu partout en France dès la rentrée. Je rappelle une fois encore – car définitivement la répétition est la base de la pédagogie – à ceux qui rêvent de me voir jouer dans leur ville que la majorité des dates que je réalise sont le fait "d’adorateurs du Grand Mythe Vaquettien" qui ont décidé de se lancer dans l’aventure de l’organisation d’un spectacle de l’IndispensablE avec le sérieux qu’une telle entreprise exige. Que ceux tentés par ce périple n’hésitent pas à réclamer au Vicomte de Gribeauval le vade-mecum "Comment organiser la venue du spectacle de Vaquette dans ma belle région", c’est dit et répété.
Crevez tous,
L’IndispensablE
PS : Ah ! J’ai oublié les mercis ! (Tu te rends compte Pablo à quel point ma jolie bretonne me fait perdre la tête ?) Merci donc à Isabel et Vincent pour la date blindée de monde à Toulouse (à bientôt peut-être, du moins je l’espère, pour un spectacle suivi d’un débat avec Mathieu Rigouste) : dieu que vous avez admirablement bien travaillé pour ramener tant de monde ! – bravi ! ; merci à Laurent qui a voulu faire (et qui a fait) un acte en me faisant jouer en vallée d’Ossau, une date atypique qui reste pour moi un souvenir remarquable – il faudrait que je vous en parle plus longuement à l’occasion –, merci pour la volonté que tu y as mise et qui fut, dans ce cas précis et pour citer Wittgenstein, "une prise de position à l’égard du monde", et merci aussi pour le repas de la veille, les produits de ta ferme, les vins, le cours sur l’élevage… ; merci à Jean-Sé et à Élise (Tu m’as brisé le cœur mais je te pardonne) pour la date à Bayonne, ça aussi ce fut atypique et conséquemment appréciable (et non, le basque n’est pas une langue morte) ; merci à Mathieu pour le repas de la veille (Oui, oui, Vaquette aime les plaisirs de la table, qu’on se le dise) à Nantes (C’est dans le sens du détail qu’on voit la valeur des hommes) (Profites-en d’ailleurs pour féliciter une fois encore notre cuisinier en chef) et aussi évidemment pour l’organisation de la date même si, toi comme moi, on aurait tant voulu remplir la salle : que les absents pleurent et nous, réjouissons-nous que tu aies entrepris ce projet, la déception passée, sois en certain, l’essentiel est là ; merci enfin sur Rennes à Gilles de la Bascule dont la radicalité anarchiste m’a nourri sur scène le soir et à Renan aussi, pour la promo, et puis également et surtout bien sûr pour le, disons… logement qui fut, qui est d’exception (Je sais que tu en es convaincu) : si je m’installe à Rennes, ce sera de ta faute.
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Dernière (à Paris) avant liquidation (fin 2009)
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Mercredi 24 juin à la Miroiterie, 88 rue de Ménilmontant (20ème) à 20h précises
Je n’ai qu’une parole : je vous avais promis une date supplémentaire à Paris en juin (avant la der des der fin 2009, peut-être dans une grande salle parisienne à l’occasion de la sortie du DVD) pour peu que vous soyez vingt à la réclamer, vous avez été plus de quarante à me faire part de votre désir enthousiaste (Imaginez que chacun qui m’a écrit vienne avec deux personnes et je vais enfin réaliser l’un de mes plus vieux fantasmes, celui de refuser contrit des spectateurs à l’une de mes représentations – je vous rassure, il y a bien longtemps que je n’ai plus aucune illusion, je ne serai donc pas déçu, au mieux aux anges si cela se produit), il serait donc malséant, pire, parjure, de ne pas exaucer votre vœu.
Une date unique aura donc lieu en juin, ce mercredi 24 pour être précis, dans notre belle capitale et ce sera, je le répète, ma dernière avant liquidation (j’entends avant la vraie dernière qui aura lieu en fin d’année au moment où je cesserai de tourner définitivement ce spectacle), soit dans six mois tout de même : ne la ratez donc sous aucun prétexte !
Ah ! Et puis, trois précisions encore.
D’abord, la date ayant été (légèrement) avancée après publication, vous la trouverez dans Lylo annoncée au jeudi 25 juin : n’en croyez rien, le spectacle aura bien lieu le mercredi 24.
Ensuite, un adorateur du Grand Mythe Vaquettien entreprenant a créé une page Facebook dédiée, que les amateurs de ce "réseau social" n’hésite pas à la fréquenter et à la faire buzzer.
Enfin, il est fort probable que, en guise de rappel, je vous propose une nouvelle surprise inédite pour vous confesser une fois encore tout des arcanes de ma vie intime (et pas même maritime en l’espèce) : définitivement IndispensablE cette représentation, non ?
Mercredi 24 juin, la Miroiterie, 88 rue de Ménilmontant, 75020 Paris (M° Gambetta ou Ménilmontant). Première partie, projection des deux films primés (plus bonus) au festival "Courts mais trash" (La Chaux-de-Fonds, Suisse). Entrée en libre responsabilisation : 3€ pour les indigents, 5€ pour les pauvres, 8€ pour les moyens-pauvres, 12€ pour les moyens-riches, 20€ (ou plus) pour les riches.
"Flyer" web ici.
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