Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,

On va jouer à un jeu. Oh ! Pas un jeu comme jadis nous en fîmes où vous allez gagner un cadeau si vous trouvez la bonne réponse, avec Google désormais, c’est trop facile et conséquemment ça perd tout son charme : je vous ai d’ailleurs confié mes regrets à ce sujet dans ma précédente Bulle et si la colonne de droite, celle afférente à ma tournée mondiale en Occitanie, peut également être lue comme un quizz "Chanteurs, chanteuses et groupes français", de jeu il n’y en a guère puisque je vous donne toutes les réponse au fur et à mesure (Bravo tout de même à ceux qui les trouveront avant que je les dévoile, et puis aussi bravo à celles et ceux qui ont trouvé tous seuls la référence à Thiéfaine glissée dans l’opus précédent.)
Mais je digresse, comme toujours.
Un jeu donc puisqu’au final c’est le hasard, enfin, non, c’est vous plutôt qui allez décider ce que je vais faire prochainement. Je vous explique.
Lors de ma dernière date parisienne début mai, la salle, comme toujours depuis un moment, était pleine. Vous remarquerez que je n’écris pas bourrée, l’alcoolique présent ce soir-là et dont la seule ambition était d’exhiber son ego pathétique reste un souvenir suffisamment déplaisant pour toutes les personnes présentes et même, je l’avoue sans fausse pudeur, douloureux pour moi (Je ne vous dis pas qui c’était, ou plus exactement par qui il est venu, ça vous retirerait jusqu’à vos ultimes illusions et, autant j’ai pu jadis caresser l’ambition d’être à vos yeux un prosélyte convaincant car convaincu du Grand et Beau, autant à présent je ne souhaite rien de moins que de vous faire partager mon désespoir) qu’il est inutile en l’espèce de remuer la plaie autour du couteau. Oui donc, la salle était pleine mais – Je sais, je sais, je suis fou, c’est entendu – la longue file d’attente depuis le bas de la rue de Ménilmontant qu’à chaque nouvelle date parisienne je rêve de voir apparaître et à qui je déclarerais contrit "Désolé, retournez chez vous braves gens, tout le monde ne pourra pas rentrer dans la salle ce soir", que nenni. Bref, ce fut un succès, bien réel, mais pas un triomphe, disons, pour cesser d’exhiber impudique ma névrose de la réussite sociale déçue et retourner à du très concret, un succès, certes, mais pas un de ceux qui exigent impérativement d’organiser une nouvelle date dans notre capitale à court terme.
Et c’est là que vous entrez en jeu : soit je reçois, allez ! disons vingt mails (Voyez que je peux à certains instants soigner mon ambition dévorante pour devenir pragmatique ! – Ah ! La nausée de la mer quand revient le jusant et qu’il faut de nouveau descendre et puis se taire…) réclamant – je n’écris pas exigeant, je risquerais de le prendre très mal – une nouvelle date, unique, fin juin à Paris, soit de date dans notre belle capitale pour ce spectacle, il n’y en aura plus d’ici la toute dernière de ce premier massacre en fin d’année (peut-être même dans une grande salle parisienne) à l’occasion de la sortie du DVD dudit spectacle (que nous allons réaliser cet été – enfin, surtout Fabien qui va vous faire un travail MerveilleuX, vous verrez, patience) et avant que je ne ferme tout pour écrire mon deuxième massacre sous-titré "Une réhabilitation de l’aigreur", "Comment je suis devenu désespéré", "Mes adieux à l’underground", "Je perds toujours à la fin", plus définitivement "Crevez tous" ou bien sous-titré autrement, ou pas du tout, nous verrons (Je ne vous cache pas que j’ai hâte d’écrire cela, comme rarement, peut-être même jamais (Quoique, mon roman m’avait également beaucoup obsédé avant que je trouve le temps, à la suite du Printemps Bizarre, de l’écrire) et que je commence à ne penser pratiquement plus qu’à ça (Comptez tout de même 2018 avant que je le finalise, je me connais.)
Voilà, c’est comme à la Star Ac et autres vomitifs télévisuels, c’est à présent à TOI de voter ! Vingt mails et je reviens une fois sur scène à Paris en juin (Oui, oui, définitivement comme à la télé, je répète la question comme si vous étiez trisomiques), moins et il vous faudra patienter six mois pour voir ou revoir ce premier massacre. C’est à toi ! C’est VOTRE choix !
D’ici là, je vous dis à tous à bientôt, sur scène, un peu partout en France (à défaut de Paris), non sans avoir rappelé une fois encore à ceux qui rêvent de me voir jouer dans leur ville que la majorité des dates que je réalise sont le fait "d’adorateurs du Grand Mythe Vaquettien" (Isabel et Vincent (qui se sont rencontrés – en tout bien tout honneur – à cette occasion pour associer leurs forces de façon synergique) et Mathieu (et Renan aussi) rien que pour les dates proposées dans cette Bulle) qui ont décidé de se lancer dans l’aventure de l’organisation d’un spectacle de l’IndispensablE avec le sérieux qu’une telle entreprise exige. Que ceux tentés par ce périple n’hésitent pas à réclamer au Vicomte de Gribeauval le vade-mecum "Comment organiser la venue du spectacle de Vaquette dans ma belle région", c’est dit et répété. J’ajoute qu’après décembre, il ne vous restera que des regrets (et un DVD) : je cesserai alors de tourner ce spectacle, vous êtes prévenus.

Crevez tous,

L’IndispensablE