Ami-camarade adorateur du Grand Mythe Vaquettien,
"Cosita linda", ça veut dire jolie petite chose en espagnol. "Film pédagogique", ça, ça veut dire film pédagogique en suisse romand.
Ne dites pas non, je sais que vous l’attendiez, voici donc le palmarès du festival "Courts mais trash" des "Étranges Nuits du cinéma" de La Chaux-de-Fonds au cœur du pays helvète pour lequel l’IndispensablE, modestement – vous me connaissez – assurait la lourde tâche de président du jury (à l’instar d’ailleurs des deux autres présidents en compagnie desquels nous formions le jury, donc). Au premier, nous avons décerné le Grand Prix. Au second (Nous avions le droit, en plus du Grand Prix, de décerner autant de récompenses que nous le désirions – excellent principe – et sous les intitulés et pour les raisons qui nous seyaient), nous avons remis le Prix de l’Éducation nationale qui sans conteste s’imposait.
"Cosita linda" (dont le titre se comprend avec un double sens pour le moins ironique), réalisé par Fernando Urdapilleta (Mexique), est un objet de 20 minutes tout à la fois, petit un, extrêmement bizarre, singulier, personnel, tenez ! grand-guignolesque, c’est le terme exacte même s’il risque d’être mal compris (Je parle du grand-guignol dans son sens historique qui ne veut pas dire simplement pochade gore et ridicule : ce film n’est pas vraiment drolatique…), et, petit deux, réalisé avec une grande maîtrise (c’est en particulier admirablement bien joué), et, petit trois enfin, d’une profondeur politique passablement radicale (même si on est extrêmement loin, je vous rassure, d’un film "militant") et dans lequel, au final, on peut lire cette morale – du moins est-ce ma lecture et le réalisateur ne semble guère s’en étonner, loin s’en faut – : face à l’oppression sociale, seule une révolte au besoin violente peut permettre de s’évader du désespoir pour gagner sa dignité.
Incomparablement plus léger, "Film pédagogique", qui est l’œuvre de Michael Muster (Suisse), c’est 4 minutes de frénésie, là, pour le coup, drolatique et d’un bon goût rare avec, cerise sur le Sunday, cette dimension pédagogique, donc, si propre – si sale ? – à rappeler le meilleur – le pire ? – de votre IdolE : on est en famille assurément.
Je ne vous en dis pas plus, vous jugerez par vous-mêmes.
Oui ! Vous avez bien entendu, vous jugerez par vous-mêmes car les réalisateurs de ces deux courts (mais trash, avons-nous dit) m’ont autorisé (et avec enthousiasme encore !) à vous les diffuser, aussi je vous les projetterai (plus, en guise de bonus, du moins si je résous certains soucis techniques, un ou deux autres films d’égal bon goût de Michael Muster : que mes amis-camarades nazis se réjouissent par avance…) en guise de première-partie lors de la plupart de mes prochains spectacles au travers de l’Europe, à commencer par Paris lors de ma date (unique) à la Miroiterie le 7 mai prochain. Oui ! Je sais ! Je suis un père pour vous !
Tenez ! Pratiquement un père Noël puisqu’à la Miroiterie, le 7 mai donc, je viendrai probablement (du moins si je l’ose, ma décision n’est pas encore tout à fait prise, et puis, ça dépendra de l’ambiance aussi au moment des rappels, nous verrons…) avec un deuxième cadeau pour les plus adorateurs du Grand Mythe Vaquettien d’entre vous. En effet, nombreux et nombreuses sont ceux et celles que les dernières lignes de ma précédente Encyclique ont laissé pour le moins perplexes, angoissé(e)s par mon triste sort, terrorisé(e)s même pour certain(e)s : dis-nous Vaquette, dis-nous par pitié si tu as rencontré bibliquement en Suisse la jeune fille de tes rêves afin de soigner ta solitude le jour de tes deux fois dix-huit ans (ou peu s’en faut) !
Et bien, de même que je vous ai narré naguère mes picaresques aventures sentimentales (et un rien pédophile) lors de mon premier prix littéraire dans une mémorable chanson subtilement intitulée "Ça va fourrer hard-core dans les chiottes du lycée de Castres" (disponible en MP3 ici), il est envisageable que je vous raconte tout de ma récente vie sentimentale, disons charnelle plutôt, en vous interprétant au moment des rappels un mémorable, peut-être pas IndispensablE, j’en conviens, mais pour le moins étonnant de la part de Vaquette, et surtout unique et à cette aune précieux pour les plus hagiographes d’entre vous qui pourront dire j’y étais, "Je reviens du festival de La Chaux-de-Fonds… Salope !"
Je ne vous en dis pas plus. À suivre…
À bientôt, tous, sur scène, à Reims, Paris, Clermont-Ferrand ou Toulouse (puis la Bretagne : Notre-Dame-des-Landes le 5 juin, Nantes, Rennes, Brest…, Rouen, Nice, Lyon, Grenoble, Strasbourg, Montpellier, la Corse, Périgueux, la vallée d’Ossau, Genève, Nîmes… Bruxelles, Marseille ou Bordeaux de nouveau, etc. – tout ça est plus ou moins dans les tuyaux, nous verrons ce qui se concrétisera sérieusement… : la répétition étant la base de la pédagogie, je rappelle ici une fois encore à ceux qui rêvent de me voir jouer dans leur ville que la majorité des dates que je réalise sont le fait "d’adorateurs du Grand Mythe Vaquettien" (Tenez, Reims sur cette page, on le doit à Marianne et Erwann qui ont pour cela travaillé comme des damnés : le plus sincèrement du monde, merci et bravo à eux !) qui ont décidé de se lancer dans l’aventure de l’organisation d’un spectacle de l’IndispensablE avec le sérieux – vous êtes prévenus – qu’une telle entreprise exige. Que ceux tentés par ce périple n’hésitent pas à réclamer à l’instant au Vicomte de Gribeauval le vade-mecum "Comment organiser la venue du spectacle de Vaquette dans ma belle région", c’est dit et répété.
Crevez tous,
L’IndispensablE
|